Le Paris Saint-Germain n’a pas échappé à une nouvelle déception en Ligue des champions, avec une défaite 1-2 contre l’Atlético de Madrid ce mercredi soir. Un revers qui aggrave la situation délicate du club, désormais à la 25e place de son groupe et quasiment éliminé de la compétition européenne. Une situation qui alimente encore les critiques envers Luis Enrique, l’entraîneur espagnol qui, malgré de grandes attentes, peine à convaincre les observateurs.
L’éditorialiste Daniel Riolo, sur RMC, a exprimé son mécontentement et a pointé du doigt l’inefficacité de l’entraîneur à faire progresser ses joueurs.
«On va me faire passer, comme d’habitude, pour le gars en fixette et le mec qui s’énerve ou ceci et cela… Parce que GIFI (le surnom qu’il affuble à Luis Enrique) il fait progresser tout le monde», a-t-il lancé, avant d’évoquer plusieurs cas de joueurs qu’il juge mal utilisés.
Vitinha et Fabian Ruiz sous la loupe
Parmi les critiques les plus acerbes, Riolo a ciblé Vitinha, dont il désapprouve la position en tant que milieu défensif.
«Moi, je ne vois pas un joueur qui progresse. Vitinha, Luis Enrique s’est mis dans la tête que c’était devant la défense. Je maintiens et je maintiendrai toujours que c’est un 8 et non pas un 6», a-t-il martelé.
Concernant Fabian Ruiz, Riolo n’a pas mâché ses mots. «Avec l’Espagne, il est un joueur de football, mais au PSG, c’est un fantôme», a-t-il déploré.
Les limites de Dembélé et la régression d’Asensio
Riolo a également évoqué des cas plus inquiétants, comme celui d’Ousmane Dembélé. Bien qu’il reconnaisse le potentiel du Français, il déplore son manque de régularité, notamment en phase de finition.
«Barcola, en championnat, il y a de vrais progrès et je trouve que c’est un joueur qui commence un petit peu à montrer des choses et tout. Mais il n’a pas encore le niveau de la Ligue des champions. Dembélé, c’est toujours pareil, le mec est capable d’éliminer n’importe qui. C’est probablement l’un de ceux qui font le plus de différences sur le côté, mais en phase de conclusion, il n’y a plus rien», a expliqué Riolo.
Quant à Marco Asensio, il semble être l’un des plus grands déceptions de la saison. «Asensio, ce n’est même pas qu’il n’a pas progressé, il a carrément régressé tellement il n’existe plus. Et tous les joueurs, c’est comme ça. Je ne vois pas», a-t-il tranché.
Hakimi et Nuno Mendes : des progressions questionnables
Les latéraux Hakimi et Nuno Mendes ne sont pas non plus épargnés. Pour Riolo, Hakimi, malgré ses bonnes performances passées à l’Inter et au PSG, n’a pas vu son niveau évoluer sous Luis Enrique.
«Hakimi, que l’on ne me dise pas qu’il l’a fait progresser. Hakimi était très bon à l’Inter, il a été bon au PSG, puis il a eu des hauts et des bas, mais ça reste un bon joueur. Ce n’est pas Luis Enrique qui l’a fait progresser», a-t-il insisté. Concernant Nuno Mendes, l’éditeur ajoute : «Le latéral qui montait, il n’existe plus.»
Marquinhos, toujours le même
Même Marquinhos, considéré comme l’un des piliers de la défense parisienne, ne semble pas avoir progressé sous l’ère Luis Enrique. «Marquinhos n’a pas attendu Luis Enrique pour avoir le niveau qu’il a et voilà. C’est tout !», a-t-il asséné.
Enfin, Riolo a abordé la personnalité de Luis Enrique, en reprochant à l’entraîneur d’attirer plus d’attention par son attitude que par ses résultats.
«On me dise ce que ce gars-là a apporté depuis qu’il est au club, à part cette touche un peu de folie, d’invention, de conférences de presse délirantes. Le pompon va arriver dimanche soir avec le doc’ où tout le monde va se mettre à genoux en disant de regarder le caractère qu’il a et de voir qu’en plus, toutes les demi-heures, il fait des pompes», a-t-il conclu.
