La dernière liste de Didier Deschamps a été marquée par une surprise de taille : l’absence de Kylian Mbappé pour les matchs de novembre contre Israël et l’Italie. Comme en octobre, le capitaine des Bleus n’a pas été retenu par le sélectionneur, malgré sa volonté apparente de participer. Si Deschamps a expliqué que la situation était «mieux ainsi», la raison de cette absence a suscité des débats, notamment avec les propos de Jean-Michel Larqué.
Pour Jean-Michel Larqué, il ne fait aucun doute que Didier Deschamps a pris cette décision de manière ferme et claire. Selon lui, Mbappé a été «viré» de l’équipe de France après la polémique qui a secoué le dernier rassemblement.
En octobre, alors qu’il était censé se reposer, Mbappé a préféré passer quelques jours à Stockholm, ce qui a provoqué des critiques. De plus, le capitaine des Bleus fait l’objet d’une enquête pour viol et agression sexuelle suite à son séjour en Suède.
Sur les ondes de RMC, Larqué n’a pas mâché ses mots : «Didier Deschamps a simplement et proprement viré Mbappé de l’équipe de France», a-t-il affirmé.
«Il l’a viré. Et il l’a viré, non pas en prenant des prétextes ou des chemins sinueux pour expliquer. Il l’a viré en renvoyant à Mbappé ce que Mbappé avait avancé lors de son dernier forfait. Il avait dit ‘’je ne souhaite pas venir pour me protéger’. Eh bien mon petit Mbappé, là, pour le rassemblement, tu ne vas pas venir car tu vas te reposer et te protéger. C’est un magnifique retour de manivelle», a-t-il ajouté.
Des conséquences sur l’ambiance dans le vestiaire ?
Cependant, cette décision ne fait pas l’unanimité. Jérôme Rothen, ancien joueur du Paris Saint-Germain et habitué des débats sur RMC, a exprimé ses doutes sur la manière dont cette situation sera perçue au sein du groupe France.
Selon lui, l’absence de Mbappé pourrait créer des tensions dans le vestiaire. «Le fait que ce soit Didier Deschamps qui ait pris cette décision de ne pas appeler Mbappé, ça va laisser des traces», a-t-il expliqué.
«Comment tu peux expliquer à ton groupe que ton leader, ton capitaine, n’est pas venu parce qu’il fallait le protéger ? Et qu’au mois de mars c’est lui qui va représenter le groupe ? Non, ça, c’est impossible. Ça ne sera pas accepté dans le vestiaire. On est passés par là. Ça ne sera pas accepté», s’interroge-t-il, estimant que cette décision risque de créer une certaine division.