Dans le cinquième épisode de son podcast The Bridge, Aurélien Tchouameni, milieu de terrain de 24 ans évoluant au Real Madrid, a levé le voile sur son expérience en tant que footballeur professionnel.
Dans une conversation sincère, il a comparé son rôle sur le terrain à celui d’un acteur sur scène, tout en partageant les défis d’une carrière sous le feu des projecteurs.
«À la maison, je suis moi-même. Mais quand je rentre sur le terrain, c’est un peu comme si je rentrais sur scène. C’est un autre personnage», a confié Tchouameni.
Le joueur a révélé s’être inspiré de l’acteur Omar Sy, qu’il a sollicité pour mieux comprendre comment séparer vie privée et vie professionnelle.
Selon lui, le véritable défi du football n’est pas uniquement physique ou technique, mais réside aussi dans la gestion des pressions externes.
«En vérité, quand on regarde dans le football et dans d’autres domaines, le plus difficile, ce n’est pas ce qu’on fait. C’est tout ce qu’il y a autour, c’est se concentrer sur le main thing (le point essentiel). Quand tu parles aux journalistes, tu fais de la langue de bois à certains moments, parce qu’il y a des trucs que tu ne peux pas dire. C’est un fait, c’est comme ça», a-t-il expliqué.
La pression de l’image : un avis partagé avec Fary
Invité de cet épisode, l’humoriste Fary a abordé l’exigence pour les footballeurs de se conformer à une image publique parfois éloignée de leur personnalité réelle.
Selon lui, cette contrainte découle de la pression et des attentes immenses placées sur leurs épaules, une analyse que Tchouameni a approuvée.
Le joueur formé à Bordeaux a également décrit la relation ambivalente entre les sportifs français et le public : «J’ai l’impression qu’on nous aime et déteste en même temps», a-t-il affirmé.