Lors de la conférence de presse avant le match contre Newcastle, prévu lundi, Ruben Amorim, entraîneur de Manchester United, a abordé le récent licenciement de João Pereira et a partagé ses réflexions sur les défis du métier d’entraîneur. Lucide et pragmatique, il a reconnu que la pression constante fait partie intégrante de la profession, tout en réaffirmant son engagement envers son équipe.
Face à la question des licenciements fréquents dans le football, Amorim s’est montré philosophe.
«Je connais le métier dans lequel je me trouve. Le manager de Manchester United ne peut jamais être à l’aise, et je sais que je connais la raison pour laquelle je suis dans cette situation. Si nous ne gagnons pas, peu importe qu’ils paient l’indemnisation ou non, tous les entraîneurs sont en danger. J’aime ça parce que c’est le travail», a-t-il déclaré.
Amorim n’a pas éludé la pression liée aux résultats, soulignant l’importance de redonner confiance à ses joueurs.
«Perdre autant de matchs ? Cela ne vaut pas la peine d’en parler ou d’y penser. Je suis ici et je dois me concentrer sur mon travail. Cela fait partie du football d’avoir ces moments difficiles. Je savais déjà que ça allait être difficile. Nous J’espère gagner plus de matchs, avoir des joueurs avec plus de confiance pour vendre l’idée, travailler et améliorer les choses. En ce moment, il est très difficile de survivre pour avoir du temps et ensuite améliorer l’équipe», a-t-il ajouté
Ruben Amorim a conclu en rendant hommage aux supporters du Sporting, dont le soutien indéfectible reste une source de motivation.
«Je ne suis pas là pour demander quoi que ce soit à nos supporters. Ils nous donnent tout : un stade plein, toujours en train de soutenir et d’applaudir après les défaites. Je veux juste leur offrir quelque chose, pas leur demander quoi que ce soit.», a-t-il conclu