Le mercredi soir, avant la victoire 4-2 du Paris Saint-Germain face à Manchester City, Pep Guardiola a pris un moment pour saluer l’entraîneur du PSG, Luis Enrique, qu’il apprécie particulièrement pour son approche du football. Lors d’une conférence de presse, le coach espagnol de Manchester City n’a pas tari d’éloges à l’égard de son homologue parisien.
«J’aime tout de Luis Enrique, de sa façon de jouer. On peut toujours critiquer, l’absence de N°9… Mais ça reste l’une des meilleures équipes. Luis, dans son job, a toujours été meilleur que n’importe qui d’autre. On sait qu’il faut qu’on accepte les critiques, ça fait partie du job. Ce que j’ai vu cette saison, j’adore. C’est une équipe très jeune, très dynamique. Avec Dembélé, Barcola, le rythme qu’ils imposent…», a-t-il déclaré, manifestant ainsi un grand respect pour le projet de jeu mis en place au PSG.
Cependant, cette admiration de Guardiola n’a pas fait l’unanimité dans le milieu du football. Christophe Dugarry, ancien attaquant des Girondins de Bordeaux et désormais consultant sur RMC, a vivement réagi aux propos de l’entraîneur de Manchester City.
Selon lui, les deux techniciens ne sont tout simplement pas comparables, et la vision du jeu de Luis Enrique est largement inférieure à celle de Pep Guardiola, qu’il place sur un piédestal.
«Pour moi, ce n’est pas des inventions, ce sont des dingueries. Des inventions, ça fonctionne. Cela permet de gagner des titres, cela permet d’avoir une équipe qui se surpasse face à un adversaire qui lui est supérieur. Cela permet des compétitions, et les plus importantes. Cela ne permet pas de battre Lorient, Brest, à domicile, et de gagner tous les ans la Ligue 1. Si c’est ça les inventions de Luis Enrique…», a lancé Dugarry.
L’ancien international français n’a pas mâché ses mots en comparant les deux entraîneurs. Pour lui, «Pep Guardiola, c’est la F1, et Luis Enrique c’est le karting. Cela n’a rien à voir.»
Dugarry est allé plus loin dans ses critiques, affirmant que la manière dont Luis Enrique mène ses équipes frôle les limites du raisonnable.
«Après, il peut toujours essayer d’inventer, mais je pense qu’il y a des limites à tout. La limite, moi, je l’ai un peu connue à Barcelone avec Luis Van Gaal, c’est quand l’entraineur est persuadé qu’à lui tout seul, il est capable de gagner les matches parce qu’il va inventer, parce qu’il va ruser… Et la limite, elle est là, quand tu fais aussi peu confiance à tes joueurs», a-t-il ajouté.
