Suivez-nous

Célébrités

«C’était comme des funérailles», Meunier parle d’une soirée dramatique

Publié

le

Le 8 mars 2017, le Paris Saint-Germain vivait l’un des pires cauchemars de son histoire en Ligue des champions. Après une victoire 4-0 écrasante à l’aller, les hommes d’Unai Emery se sont effondrés au Camp Nou, concédant une défaite historique 6-1 face à un FC Barcelone euphorique. Thomas Meunier, défenseur du PSG à l’époque, revient sur cette soirée marquante.

Un scénario inimaginable

Avant le match retour, Meunier nourrissait une certaine appréhension mais restait convaincu qu’une élimination n’était pas possible dans de telles circonstances.

«Tu sais qu’ils ont toujours l’avantage quand ils jouent à domicile, tu t’attends à un match compliqué et même à perdre le match, ça paraît logique. Tu ne peux pas prendre 6-1, 5-1 et même 4-1, ce n’est pas possible. Le maximum qu’on aurait dû prendre en s’étant respecté, ça aurait été 3-1», confie-t-il. Mais la réalité, comme on le sait, a été bien plus cruelle que ce qu’il avait imaginé.

Le tournant du match : la perte de balle de Verratti

Dès les premières minutes du match, un incident marqua un tournant dans la rencontre. Marco Verratti, habituellement irréprochable dans la récupération et la gestion du ballon, commet une erreur fatale en perdant une balle simple.

«Le récit du match ? Tout se passe bien, tout le monde est dans son match, il n’y a pas de lâcher-prise. Je me souviens avoir dit : Verratti ne perd jamais un ballon. Et la première passe du match, Marco perd le ballon. C’est bizarre, c’est un enchaînement de passes bancales, le ballon finit dans ses pieds, on ne sait pas ce qui se passe, il perd la balle et ça a été révélateur. J’ai l’impression que c’était la première fois que je voyais Marco perdre la balle depuis que j’étais au PSG. A ce moment-là, tu as eu un pressing immense du Barça. On s’est juste retrouvés acculés», se souvient Meunier.

La claque de Sergi Roberto et la prise de conscience

La situation se complique lorsque Sergi Roberto inscrit le but qui sonne le glas de l’élimination du PSG. Pour Meunier, ce moment représente un instant de profonde sidération.

«Je suis sur le banc à ce moment-là, je pense que c’est Krychowiak qui monte à la place. Je suis abattu dans mon siège avec le Nou Camp qui explose en face de moi. Tu es à hauteur pelouse, au niveau du banc. Tu as le spectacle devant toi et tu te crois au théâtre. Tu as l’impression d’être dans la pub Mastercard de la Champions League où en fait tout le monde crie, c’est ça en réel. Et là tu te dis : «P*tain, ça vient d’arriver»», explique le belge.

L’après-match : une ambiance de funérailles

Après la rencontre, l’ambiance dans les vestiaires était lourdement marquée par la déception. «Tu as envie de chialer, mais tu n’y arrives pas. Tu es dépité, dégoûté. Tout le monde se regarde en chien de faïence et tu as le coach qui tourne en rond et ne sait pas où se mettre. Tu rentres au vestiaire et ce sont des funérailles. Il n’y a pas un mort rien, juste tu acquiesces en fait», raconte Meunier.

Cette remontée historique du FC Barcelone restera à jamais une cicatrice pour le PSG et ses joueurs.

Commenter

Repondre

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Trending