Ce jeudi, la suspension de Medhi Benatia, directeur du football de l’Olympique de Marseille, a pris tout le monde de court. Le club a exprimé son indignation après que Benatia ait été sanctionné de trois mois de suspension pour son comportement lors du 16e de finale de Coupe de France contre le LOSC.
L’avocat de Benatia, Mathias Chichportich, s’est exprimé dans l’émission Rothen s’enflamme sur RMC Sport, dénonçant une sanction qui ne correspondrait pas à la gravité des faits.
«Il y a un homme qui est dans une situation de colère, de stupéfaction, un immense sentiment d’injustice et d’acharnement. Vous l’avez dit, cette décision est indigne car incohérente et disproportionnée. Je n’ai jamais vu une décision à ce point déséquilibrée. Les valeurs du sport sont basées sur l’égalité, mais il y a là une décision qui est incompréhensible», a-t-il déclaré.
La réponse cinglante de l’OM
L’OM n’a pas tardé à réagir, publiant un communiqué dans lequel il exprime son incompréhension face à cette sanction.
Le club pointe l’incohérence de la décision, soulignant que des vidéos démontrent l’absence de menace de la part de Benatia, contrairement aux accusations.
«L’Olympique de Marseille a pris connaissance avec stupéfaction de la sanction infligée à Medhi Benatia. Le club regrette une nouvelle fois l’incohérence et l’acharnement dont fait l’objet son Directeur du football alors que les images diffusées ont clairement démontré l’absence de menace invoquée par M. Stinat, 4e arbitre lors de la rencontre OM-LOSC. Pendant l’audition de ce jour, cette absence de menace a même été confirmée par le délégué principal de la FFF, présent et à proximité lors desdits faits. Convaincus du caractère incontestable des preuves fournies à la commission de discipline de la FFF et du caractère injuste et disproportionné de la sanction prise à l’encontre de Medhi Benatia, le club et son directeur du football ont décidé, ensemble, de faire appel de cette décision et, le cas échéant, de saisir les juridictions administratives compétentes en la matière.», peut t-on lire.