Max Verstappen balance cash : «Personne ne va me dire comment vivre ma vie»

Quadruple champion du monde de Formule 1, Max Verstappen ne se limite pas aux circuits réels. Passionné de simracing, il court régulièrement pour Team Redline lors de compétitions virtuelles d’endurance. Une activité qui lui vaut des critiques, notamment après une performance en demi-teinte au Grand Prix de Hongrie. Mais le Néerlandais assume pleinement son choix et n’a aucune intention de changer.

La saison dernière, Verstappen a été la cible de critiques après sa participation aux 24 Heures de Spa sur iRacing, la veille du Grand Prix de Hongrie.

Le lendemain, il commettait une erreur face à Lewis Hamilton, ratant ainsi le podium. Certains observateurs ont pointé du doigt un possible manque de sommeil lié à son implication dans le simracing.

Mais pour Verstappen, ces accusations sont infondées. Lors d’un entretien avec Viaplay, il a rappelé qu’à Imola, il avait également enchaîné une course de 24 heures en simracing et une victoire en F1, sans que cela ne fasse débat.

«Imola, j’ai également disputé une course de 24 heures. J’ai gagné la course de simracing et la course de Formule 1 et personne n’a rien dit. J’ai dormi six heures ou quelque chose comme ça et tout allait bien. Je sais ce que je peux faire et ce que je ne peux pas faire. Ensuite, je vais en Hongrie. Une autre course de 24 heures. Nous avons gagné celle-là, mais pas celle sur la piste [en F1]. Nous avons juste eu un peu de mal. Et puis… ‘Oui, mais il n’a pas bien dormi’, ‘tu ne peux pas faire de simracing’… Il y a eu tous ces commentaires stupides de la part de tout le monde, vous savez», a-t-il déclaré.

«Personne ne va me dire comment vivre ma vie»

View this post on Instagram

A post shared by FORMULA 1® (@f1)

Interrogé sur la position de Red Bull face à son engagement en simracing, Verstappen a été catégorique.

«Je dis [à Red Bull] que c’est ma vie et que je vis juste ma vie. Je ne vous dis pas comment vous devez vivre votre vie, n’est-ce pas ? Et sinon, débrouillez-vous tout seul. Non, je suis très clair à ce sujet. Je suis en Formule 1 depuis dix ans maintenant et personne ne va me dire comment vivre ma vie…», a-t-il ajouté.

Il insiste sur l’apport du simracing à sa performance réelle, citant notamment le Grand Prix de Spa, où il avait dominé les qualifications sous la pluie après une session d’entraînement virtuelle similaire.

«Bien sûr, vous pouvez me dire par exemple : « Max, ce que tu as dit n’était peut-être pas très intelligent ». On peut le faire avec n’importe quoi, c’est très bien aussi et nous en parlons. Mais il y a vraiment un tas de commentaires stupides. Et [quand on me parle] des courses de simracing, je réponds « et à propos d’Imola ? » Et puis tout va bien. Et ce qui était sympa, c’était la course suivante, à Spa, où les qualifications se sont déroulées sous la pluie [Verstappen y avait signé le meilleur temps de la séance, avant d’être rétrogradé pour une pénalité moteur, ndlr]. Et il se trouve que j’ai fait cette course en simracing sous la pluie à Spa. J’ai dit : « Oui, vous voyez, si vous vous êtes bien entraîné sur le simulateur, vous pouvez bien piloter sous la pluie ». Il y a toujours quelque chose à en tirer», a-t-il conclu.