Depuis le début de la saison, Bradley Barcola, l’ailier talentueux du Paris Saint-Germain et de l’équipe de France, brille par ses performances remarquables. Sa progression n’a pas manqué d’attirer les louanges de la presse et des supporters. Cependant, son entraîneur, Luis Enrique, n’a pas hésité à piquer les médias lorsqu’il a été question de la gestion et de la protection de ce jeune joueur prometteur.
Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi, Luis Enrique a répondu de manière tranchante aux questions concernant le traitement médiatique de Barcola.
«On ne le protégerait pas s’il n’y avait pas de journalistes ! Car tout le monde parle (en bien, ndlr) désormais de Bradley Barcola, mais vous vous rappelez après Newcastle ? Vous savez le match à domicile ? Vous disiez qu’il ne pouvait pas jouer, qu’il n’avait pas l’expérience et qu’il n’était pas prêt pour la Ligue des Champions.» a-t-il lancé, en pointant du doigt les critiques passées des médias.
En effet, après un match difficile contre Newcastle en Ligue des Champions, Barcola avait essuyé des critiques sur son manque supposé d’expérience et sa préparation pour des compétitions de haut niveau.
Malgré cela, le jeune ailier a su répondre sur le terrain, démontrant une incroyable résilience et un niveau de jeu qui a rapidement renversé l’opinion publique.
Luis Enrique a poursuivi en saluant l’attitude de son joueur face à ces critiques : «Mais nous avons une chance : Barcola est une personne très équilibrée, humble, avec du bon sens et de très bonnes valeurs familiales. S’il a pu gérer ce moment délicat après Newcastle de cette manière avec tranquillité, il n’y avait aucun problème malgré ses deux ou trois occasions ratées.»
L’entraîneur espagnol a également profité de l’occasion pour rappeler que le football, comme la vie, n’est jamais tout noir ou tout blanc.
«Et maintenant, c’est le meilleur joueur du monde ! Mais non, c’est toujours Bradley Barcola, dans une version très forte et améliorée. Pour lui comme tous les joueurs, il y aura des hauts et des bas dans la saison. Il faut gérer ça avec une grande normalité. Il faut m’excuser, mais la presse veut toujours tout voir en blanc ou en noir, c’est top ou un désastre, mais dans la vie, c’est plutôt une nuance de gris. Mais je crois que nous sommes calmes avec lui», a-t-il ajouté avec un certain pragmatisme.