Carlo Ancelotti s’est exprimé en conférence de presse à la veille du match retour des huitièmes de finale de la Ligue des Champions entre le Real Madrid et Manchester City, prévu mercredi soir au Santiago Bernabéu. L’entraîneur italien a abordé plusieurs sujets, notamment l’approche tactique de son équipe, l’arbitrage et l’impact de la VAR.
Une qualification loin d’être acquise
Conscient du danger que représente Manchester City, Ancelotti a insisté sur la nécessité pour son équipe de garder la même intensité qu’au match aller.
«Nous pensons avoir un petit avantage, il faut en profiter et jouer le même match qu’à l’aller, qui s’est bien passé. Mais la confrontation n’est pas terminée, il faudra se battre avec les mêmes armes pour porter le coup final.», a-t-il insisté.
Il a également souligné le défi psychologique que représente un match retour avec un léger avantage : «C’est un problème psychologique car cela s’est produit de nombreuses fois. Vous pouvez dire que nous n’avons pas d’avantage et prétendre que c’est 0-0, mais personne ne vous croira. Ce qui compte, c’est l’attitude de l’équipe.»
Arbitrage et VAR : Ancelotti s’exprime sur les différences
Interrogé sur l’arbitrage, Ancelotti a comparé les décisions prises en Ligue des Champions et en Liga.
«Les statistiques parlent d’elles-mêmes. En Europe, il y a moins de controverses et moins d’interventions. Les meilleurs arbitres de chaque pays officient en Ligue des Champions et la qualité est très élevée.», a-t-il déclaré.
L’Italien a également donné son avis sur l’utilisation de la VAR, estimant qu’elle prive les arbitres de leur responsabilité.
«Oui, j’ai des doutes parce que je pense que la VAR a enlevé trop de responsabilité à l’arbitre… et quand cela arrive, un système un peu dangereux entre en jeu. La VAR est intervenue pour corriger des erreurs évidentes et non pour des interventions liées au football. Souvent, on juge sur une image, en supprimant tout ce qui est naturel dans le football. Je ne sais pas combien de joueurs sont d’accord avec ces penaltys… c’est difficile de comprendre le penalty de Camavinga, celui de Tchouaméni. Moins d’interventions donnent plus de responsabilité aux arbitres, qui peuvent faire des erreurs, mais je ne comprends pas l’affaire de la VAR.», a-t-il affirmé.
Des doutes sur la composition
Sur la question de la composition, Ancelotti a entretenu le suspense : «Rüdiger peut jouer titulaire, Tchouaméni peut jouer en tant que pivot et Asensio en défense centrale… On verra comment se comporte Valverde, qui est sorti blessé contre Osasuna. Raúl peut aussi jouer en tant que latéral droit.», a-t-il conclu