De son Portugal natal à l’Espagne, en passant par l’Italie et l’Angleterre, José Mourinho a marqué l’histoire du football en devenant l’un des entraîneurs les plus titrés et les plus respectés du monde.
Que ce soit au Real Madrid, à l’Inter Milan ou à Chelsea, il a affronté des adversaires redoutables et dirigé les plus grands joueurs.
Mais parmi ces nombreux duels, un moment inattendu et presque fatal pour le «Special One» se démarque : une rencontre avec Bojan Krkic.
Le 28 avril 2010, lors des demi-finales retour de la Ligue des Champions, l’Inter Milan de Mourinho affrontait le FC Barcelone au Camp Nou.
L’Inter, ayant remporté le match aller 3-1, devait défendre son avantage face à une équipe catalane déterminée à renverser la situation. C’était un match tendu, avec une pression extrême sur les épaules de Mourinho et de ses hommes.
Dans les dernières minutes de ce duel palpitant, Bojan Krkic, alors espoir du Barça, parvient à inscrire un but qui aurait pu tout changer. Le Camp Nou explose de joie.
«J’ai failli avoir une crise cardiaque», a déclaré Mourinho en se remémorant ce moment de pur stress. La qualification de l’Inter pour la finale semblait s’échapper.
Le soulagement inattendu : un but annulé
Toute l’euphorie du but de Bojan s’est rapidement dissipée lorsque l’arbitre a annulé le but pour une position de hors-jeu. Le soulagement fut immense pour Mourinho et son équipe.
«Bojan est le seul joueur qui m’a presque tué avec une crise cardiaque. Il avait marqué un but incroyable… hors-jeu !», a raconté Mourinho avec humour, révélant à quel point ce moment l’avait marqué.
Grâce à cette décision arbitrale, l’Inter a réussi à conserver son avantage et à se qualifier pour la finale de la Ligue des Champions, qu’ils remporteront contre le Bayern Munich, permettant à Mourinho de décrocher l’un des titres les plus importants de sa carrière.
Bien que ce but ait été annulé, José Mourinho n’a jamais manqué de reconnaître le talent de Bojan Krkic.
«J’ai regardé de l’autre côté vers l’arbitre de touche (il mime le drapeau levé) : hors-jeu ! Blague à part, c’est un homme dangereux qui s’adapte bien partout, ce qui n’est jamais facile pour un attaquant», a-t-il ajouté.
