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PSG : les incroyables révélations de l’ex-majordome de Nasser Al-Khelaïfi

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Nasser Al-Khelaïfi

Dans un Complément d’enquête diffusé sur France 2, Hicham Karmoussi, ancien majordome de Nasser Al-Khelaïfi, a dévoilé des confidences choquantes sur son expérience auprès du président du Paris Saint-Germain. Ayant travaillé étroitement avec Al-Khelaïfi dès son arrivée en France, Karmoussi a raconté une vie marquée par une pression constante et des conditions de travail difficiles.

«Quand il est revenu en France, il ne parlait pas bien français. Il avait besoin de quelqu’un qui parle français, qui fait ses courses, ses réservations, qui s’entraine avec lui. On était très proche. On était presque des frères. Les gens ne savent pas la vérité. Ils pensent qu’on a eu la belle vie, les jets», a expliqué Karmoussi.

Mais l’idylle apparente a vite laissé place à une réalité bien plus sombre : «Ce n’est pas ça la vérité. Je n’avais pas le droit de voir ma famille. Il fallait que je reste avec lui 24 heures sur 24. Pas de vacances, je suis fatigué je ne peux pas dormir», a-t-il révélé.

Le majordome a décrit des conditions de travail extrêmes, avec des e-mails à toute heure de la nuit, une pression constante et une violence morale, évoquant des insultes et même des crachats.

«Je dois dormir que quand le patron dort, tu travailles, tu reçois des e-mails à 4h du matin, 6h du matin, des messages t’es obligé de répondre. Si tu réponds pas, tu vas avoir des problèmes. De la violence ? Pas physique, mais violence morale. Des crachats ? Oui, oui. Des insultes…», a-t-il ajouté, faisant état d’un climat de terreur.

Un rôle dans l’affaire des droits TV et un risque de prison au Qatar

Karmoussi a également raconté un incident où, en 2017, lorsqu’une enquête du parquet national financier a commencé à toucher Nasser Al-Khelaïfi concernant l’attribution des droits TV, il a été impliqué dans la destruction de documents compromettants.

«J’étais dans ma chambre, il m’appelle et dit : « viens viens viens ! » Je prends ses papiers, il les a mis dans la baignoire, cela brulait, cela a mis le feu dans la chambre. C’était des papiers de réunion. C’est lui qui a allumé le feu», a-t-il détaillé.

Ces documents étaient liés à des réunions importantes du président, et Karmoussi a affirmé que c’était Al-Khelaïfi lui-même qui avait allumé le feu.

Le majordome a aussi révélé avoir conservé un téléphone contenant des vidéos compromettantes de l’émir du Qatar, filmées dans son appartement. «C’était filmé, cela peut faire trembler le régime», a-t-il précisé.

Après avoir donné ce téléphone à un ami, ce dernier aurait tenté de monnayer les informations, sollicitant même les Émirats arabes unis. Ce qui a conduit Karmoussi à être arrêté en 2021 et emprisonné.

Un piège au Qatar et une pression psychologique

Alors que Nasser Al-Khelaïfi cherchait à le rencontrer au Qatar, Karmoussi a perçu des signes inquiétants.

«Il était au Qatar, il m’a dit il faut qu’on se parle. Il me dit : « tu viens quand au Qatar ? » Je lui dis : « Moi je dois rentrer voir ma mère qui est malade, je ne peux pas venir tout de suite. » Il m’a répondu : « S’il te plait, viens avant, meme un jour plus tôt, ce serait trop bien. Chaque jour il m’appelait, il m’envoyait des messages: « Tu viens quand ? » J’ai essayé de gagner du temps, je suis rentré à Paris. Et j’ai vu qu’ils avaient changé la serrure de l’appartement. » Il a ensuite ajouté. « J’ai compris qu’ils étaient en train de me piéger. Je comprends qu’il veut m’attraper là-bas. Pour faire quoi ? A votre avis, me mettre en prison.», a-t-il avoué.

Finalement, Karmoussi a compris que cette invitation était un piège. «Ils ont essayé de m’enlever 2,3 fois. il m’a envoyé des gens en bas de chez moi. Des gens qui travaillent avec lui. L’employé a essayé de me pousser, de me forcer à monter dans la voiture. J’avais peur et j’ai commencé à crier. Il m’a dit « Non viens on discute. Moi je savais que si j’allais au Qatar, je ne reviendrai pas», a-t-il raconté.

Il a également révélé les pressions exercées par les avocats d’Al-Khelaïfi, qui l’ont menacé pour obtenir des informations.

«Les avocats m’ont fait peur, ils m’ont dit : « Tu vas rentrer dans ton pays, ils vont te faire du mal. Ils m’ont dit : « On n’est pas la police, on est là pour t’aider. On a 20 questions, on a les réponses. On va te poser les questions, tu dois répondre. Si tu mens, on a les réponses. C’est le Qatar qui pose les questions. » Ils m’ont forcé à signer un protocole. C’était comme la police, ils m’ont mis une pression incroyable», a-t-il conclu.

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