À la veille d’un choc tant attendu contre l’Inter Milan en demi-finale aller de la Ligue des champions, Lamine Yamal a affiché une sérénité impressionnante en conférence de presse. À seulement 17 ans, le joyau du FC Barcelone assume pleinement son statut.
«Je n’ai pas cette peur, mais j’ai la motivation. Cette nervosité avant le match. Mais c’est bien. À mon âge, peu de joueurs ont joué 100 matchs dans un club aussi important que le Barça. Ce que j’apprécie le plus, c’est ma motivation constante. Ma continuité. Mon niveau de jeu au Barça, après 17 ans, est inaccessible à tout le monde. C’est ce que j’apprécie le plus. Je ne dirais pas que c’est de la pression. Une ambiance comme celle que nous avons connue lors de la finale de la Coupe, c’est avant tout une question de plaisir. Je ne prends pas ça comme de la pression ; je le vois comme quelque chose de positif. Quelque chose de nouveau, quelque chose que j’ai envie de revivre. Je pense à savourer l’instant présent, à tout donner», a confié l’ailier.
Sur sa précocité, il balaie les doutes d’un revers lucide : «Il n’y a pas d’âge dans le football. Tout est une question de qualités individuelles. En football, si on est prêt, on l’est. Nous le prouvons. Nous sommes une jeune équipe qui évolue à un très haut niveau. Depuis tout petits, on sait que c’est le Barça. On ne joue pas parce qu’on est footballeurs, on joue parce qu’on veut que le Barça gagne et soit au sommet. Ça y est pour beaucoup. Recruter des joueurs étrangers, ce n’est pas la même chose que grandir à La Masia. On fait des derbies depuis l’âge de 7 ans, et disputer un Clásico, oui. Oui, ça y est pour quelque chose» a-t-il ajouté.
Enfin, une anecdote insolite est venue conclure ses propos : la panne d’électricité survenue la veille.
«Je ne savais pas quoi faire. J’étais ici, à la Cité des Sports, avec mes coéquipiers. La panne de courant nous a tous rendus nerveux. Mais j’ai déjà hâte d’être à la demi-finale», a-t-il lancé avec le sourire.