Éliminé par l’Inter Milan au terme d’une double confrontation spectaculaire (3-3, 3-4 après prolongation), le FC Barcelone peine à digérer la décision arbitrale de Szymon Marciniak, jugée déterminante. En cause : un penalty litigieux accordé aux Nerazzurri après une intervention de Pau Cubarsí sur Lautaro Martinez, signalée par la VAR.
Pour Arsène Wenger, la faute n’existe tout simplement pas. «Je suis totalement opposé à ce type de sanction. Et je suis totalement contre l’utilisation de la VAR au ralenti. À vitesse réelle, c’est un superbe tacle. Regardez ce que fait Lautaro Martinez : il sait qu’il ne va pas marquer, et il se penche vers Cubarsi. Il cherche le penalty. À mon avis, l’arbitre n’a pas pris la bonne décision dans un second temps. Regardez qui est le premier à toucher le ballon. Pour moi, c’est ce qui compte. Le reste est fait par Lautaro, mais Cubarsi joue le ballon en premier», a défendu l’ex-coach d’Arsenal sur beIN SPORTS.
Même son de cloche du côté catalan, où la frustration est immense. Pedri a appelé l’UEFA à ouvrir une enquête.
«Ce n’est pas la première fois que cela nous arrive avec cet arbitre, et je pense que l’UEFA devrait enquêter. Il y a des choses difficiles à expliquer. Il y a eu de nombreuses situations : tout a été à égalité, et sur le penalty sur Lamine, qui a ensuite été sifflé faute, il n’a pas donné de carton jaune à Mkhitaryan, qui aurait été son deuxième», a-t-il confié.
