Szymon Marciniak, déjà critiqué pour son arbitrage lors du double penalty de Julian Alvarez, est une nouvelle fois au centre des critiques après la demi-finale retour de Ligue des champions entre l’Inter Milan et le FC Barcelone. Un match haletant au San Siro, conclu sur la qualification des Nerazzurri pour la finale du 31 mai à Munich, mais entaché, selon le camp catalan, par des décisions arbitrales controversées.
La réaction ne s’est pas fait attendre. Joueurs, entraîneur et supporters blaugranas ont exprimé leur frustration.
«Je suis allé trois fois au stade de l’Inter Milan, et il se passe toujours des choses hors de notre contrôle qui ne vont pas dans notre sens», a lâché Eric Garcia.
Pedri, plus frontal, a appelé à une enquête de l’UEFA : «Ce n’est pas la première fois que cela nous arrive avec cet arbitre, et je pense que l’UEFA devrait enquêter. Il y a des choses difficiles à expliquer. Il y a eu de nombreuses situations : tout a été à égalité, et sur le penalty sur Lamine, qui a ensuite été sifflé faute, il n’a pas donné de carton jaune à Mkhitaryan, qui aurait été son deuxième.», a-t-il déploré.
Iñigo Martínez et même Hansi Flick, pourtant mesuré, ont pointé une série de décisions douteuses. «Je ne veux pas parler de l’arbitre, mais toutes les décisions 50-50 tournaient en leur faveur. Nous avons tout donné, mais à la fin, c’est comme ça et c’est ce qui m’a rendu un peu triste», a déclaré l’entraîneur allemand.
La presse catalane s’est emparée de l’affaire, dénonçant notamment un penalty non sifflé pour une main d’Acerbi et la chute de Lamine Yamal ignorée dans la surface.
Face à cette vague de critiques, Marciniak s’est défendu dans Cairo News : «Les commentaires sont ridicules. Que puis-je dire à propos de ces commentaires stupides ? Je n’ai fait de tort à personne. Le troisième but de l’Inter était définitivement valable»
Il a soutenu la validité du troisième but de l’Inter et ironisé sur une éventuelle plainte de Barcelone à l’UEFA : «Je suis prêt à tout.»
Avec un historique peu flatteur sous Marciniak (1 victoire, 2 nuls, 3 défaites), et les souvenirs amers du duo Higler-Van Boekel au VAR, le FC Barcelone s’estime floué. L’affaire ne semble pas près de s’éteindre.
