Malgré une impressionnante saison à la tête de l’Olympique de Marseille, actuellement 2e de Ligue 1, Roberto De Zerbi ne figure pas parmi les cinq entraîneurs nommés pour le titre de meilleur coach de la saison lors des Trophées UNFP. Un choix surprenant au vu de la transformation marseillaise opérée par le technicien italien, mais que ce dernier accueille avec philosophie… du moins en apparence.
Interrogé en conférence de presse ce vendredi, De Zerbi a affiché un calme désarmant concernant son absence de la liste.
«Si j’ai vécu mon absence comme un manque de respect ? Non. Tout d’abord, les cinq nommés sont de grands entraîneurs : celui de Strasbourg (Liam Rosenior, ndlr), de Lille (Bruno Genesio, ndlr), Luis Enrique, qui a gagné le championnat et va jouer le finale de Ligue des Champions, celui de Brest (Eric Roy, ndlr) et de Monaco (Adi Hütter, ndlr). Je n’ai aucune jalousie.», a-t-il déclaré.
En revanche, le coach marseillais a bien plus de mal à digérer les oublis dans la catégorie des meilleurs joueurs.
Deux noms en particulier ont déclenché chez lui une certaine frustration : Adrien Rabiot et Mason Greenwood.
«(…) J’ai été agacé, pas pour moi, mais de ne pas voir Adrien Rabiot parmi les meilleurs joueurs du championnat, ni Mason Greenwood. Là, oui, j’ai été énervé. J’ai fumé 5 ou 6 cigarettes de plus et je suis passé à autre chose», a-t-il confié, un brin fataliste mais toujours aussi expressif.
Pour mémoire, les finalistes du prix de meilleur joueur de Ligue 1 sont Ousmane Dembélé, Achraf Hakimi, Désiré Doué, Vitinha (tous du PSG) ainsi que le Lyonnais Rayan Cherki.
