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Célébrités

Sébastien Frey : «Si je stoppais Ronaldo, je pouvais…»

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Ayant passé la quasi-totalité de sa carrière en Italie, Sébastien Frey reste un nom respecté du football transalpin. Révélé à l’Inter Milan, le gardien français a eu la chance de côtoyer des légendes comme Roberto Baggio, Javier Zanetti ou encore… Ronaldo. Un souvenir impérissable pour l’ancien portier.

Critiqué en France pour avoir quitté Cannes très tôt, Frey a tenu bon et s’est imposé dans une Serie A alors très relevée.

«Je l’ai payé de ma personne. Quand j’ai signé à l’Inter à 18 ans, la presse française ne m’a pas épargné. On a dit que j’étais un mercenaire, que je partais seulement pour l’argent et que je n’allais pas y arriver. Quand j’ai commencé à gagner ma place en Italie, ç’a été une revanche personnelle énorme. Tous les grands champions comme Youri Djorkaeff, Ronaldo, Taribo West, Gianluca Pagliuca, Giuseppe Bergomi, Roberto Baggio, Javier Zanetti étaient encore à la Coupe du Monde 1998. Lorsqu’ils sont revenus, il y avait environ 3.000 spectateurs à chaque entraînement. Quand Youri est arrivé, les Français étaient fiers de parler du titre de Champion du Monde. Pour moi, une saison d’entraînement à l’Inter Milan correspondait à deux saisons pleines dans un autre club plus ordinaire.», a-t-il confié.

Mais au-delà des critiques, c’est l’expérience humaine et sportive qui a marqué le Tricolore, notamment sa confrontation quotidienne avec «Il Fenomeno»:

«Je le dis depuis toujours. Il était spécial, à part. C’était le meilleur de toute sa génération. C’était extraordinaire pour moi de me retrouver face à lui à l’entraînement. Sans parler des séances de coups francs avec Roberto Baggio et de tirs-au-but avec Youri Djorkaeff. J’étais jeune, je faisais du rab à la fin de chaque entraînement. C’était un plaisir de me retrouver face à eux. Magique. J’avais les meilleurs joueurs du monde en face de moi. Je me disais que si j’arrivais à stopper leurs tentatives, j’arriverais à m’interposer devant tout le monde.», a-t-il ajouté.

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