L’arrivée tant attendue de Kylian Mbappé au Real Madrid continue de faire couler beaucoup d’encre. Si le talent de l’attaquant français ne fait aucun doute, certains observateurs estiment que son intégration pourrait représenter un défi majeur pour Carlo Ancelotti.
Parmi eux, Paco Jémez, ancien entraîneur de Rayo Vallecano, exprime son scepticisme quant à la capacité de Mbappé à s’intégrer sans perturber l’équilibre de l’équipe.
«Personne ne peut douter que Mbappé est le meilleur du monde… ou l’un des meilleurs», a reconnu Jémez. Cependant, il souligne un problème potentiel : l’impact de sa présence sur le style de jeu de l’équipe.
«Si en tant qu’entraîneur il doit me faire changer ma façon de jouer, pour moi c’est un problème», a-t-il ajouté. Selon lui, l’arrivée de Mbappé ne doit pas obliger Ancelotti à bouleverser un schéma tactique qui a bien fonctionné la saison dernière.
Un équilibre à préserver
Le Real Madrid a prouvé sa solidité en remportant des titres la saison passée, notamment grâce à un milieu de terrain orchestré par Toni Kroos, dont le remplacement reste un défi de taille.
«Madrid a très bien joué l’année dernière. Remplacer Kroos est très compliqué, mais Madrid a la capacité de le faire», rappelle Jémez.
Toutefois, il avertit que l’arrivée de Mbappé pourrait forcer l’entraîneur à ajuster son approche pour accommoder la star française, ce qui pourrait créer des déséquilibres.
«Si vous amenez un joueur qui vous fait changer votre façon de jouer pour accommoder tout le monde, alors vous avez un problème», a-t-il déclaré.
La confiance en Ancelotti : le maître à bord
Malgré ses réserves, Jémez demeure confiant en la capacité d’Ancelotti à trouver la bonne formule. «Carletto trouvera la solution, s’il ne la trouve pas, personne ne la trouvera», affirme-t-il.
Ancelotti, avec son expérience et son savoir-faire tactique, est selon lui le seul capable de résoudre ce casse-tête.
«Nous ne voyons pas un Madrid brillant. Mais il trouvera le schéma pour voir le Madrid de l’année dernière, même si Kroos n’est pas là.», conclut Jémez.
