Le Portugal a décroché un nouveau trophée en s’imposant en finale de la Ligue des Nations face à l’Espagne (2-2, 5-3 aux tirs au but), ce dimanche. Un succès construit sur la résilience, la solidarité et une maîtrise tactique saluée par le sélectionneur Roberto Martinez, qui s’est exprimé au micro de Sport TV.
Visiblement satisfait par la prestation globale de son groupe, Roberto Martinez a mis en avant la force mentale de ses joueurs, notamment après avoir été menés au score.
«Je suis très fier. Les finales sont importantes à gagner. Il faut savoir souffrir collectivement, être résilient. Croire et persévérer quand l’Espagne marque. Nous sommes revenus et avons fait preuve d’un caractère incroyable. Nous avons une équipe qui a beaucoup d’expérience en finale. J’ai adoré notre attitude, notre capacité à progresser au fil du match. Je pense que nous méritions de remporter ce trophée.», a-t-il déclaré.
Un match physique… et surtout mental
Interrogé sur le moment charnière du match — le but encaissé juste avant la pause — Martinez a mis en lumière la dimension psychologique de la rencontre.
«Il est important d’avoir plus de 11 joueurs. C’était un match très exigeant physiquement, mais je pense qu’il l’était encore plus mentalement. Nous ne pouvions pas essayer de récupérer le ballon sans savoir comment et créer des espaces pour l’Espagne. Nous avons toujours travaillé avec de très bonnes idées. Nous avons montré, lorsque nous avions le ballon, que nous savions créer le danger. Les remplaçants sont entrés en jeu et ont une fois de plus contribué à la performance finale.», a-t-il poursuivi.
Focus sur Rafael Leão : une arme décisive en prolongation
Parmi les choix forts effectués par le sélectionneur, l’entrée en jeu de Rafael Leão a marqué les esprits. Roberto Martinez a rappelé le potentiel explosif du joueur milanais.
«Je tiens à rappeler qu’en novembre, nous avons vu le meilleur de Rafael Leão. La saison a été difficile, mais dans le jeu, dès qu’il y a de l’espace, le latéral prend un carton jaune… Je pense qu’il a été très difficile d’arrêter Rafael Leão. Il a été d’une grande aide pendant la prolongation.», a-t-il ajouté.
Martinez aux détracteurs : «Le bruit est le bruit»
Enfin, face aux critiques qui ont émaillé son parcours à la tête de la sélection, Roberto Martinez s’est montré ferme mais mesuré.
«Le bruit est le bruit. Nous connaissons la position de l’entraîneur. Il y a des opinions sincères, malveillantes. C’est dommage, car nous travaillons tous ensemble pour le football portugais. Aujourd’hui en a été la preuve. Nous avons une équipe dont nous pouvons être fiers.», a-t-il conclu.