Large vainqueur de l’Atlético Madrid (4-0) en ouverture de la Coupe du monde des clubs, le Paris Saint-Germain a balayé d’entrée les ambitions madrilènes. Et notamment celles d’Antoine Griezmann, qui espérait tourner la page d’une série noire sous le maillot rojiblanco. Mais le choc tant attendu s’est transformé en désillusion pour l’attaquant français, lucide et amer après la rencontre.
Une ambition affichée… et rapidement éteinte
Avant le coup d’envoi, Griezmann se montrait confiant dans une interview accordée à DAZN : «On a hâte d’arriver aux États-Unis et de jouer notre premier match contre le Paris Saint-Germain. Actuellement, ils jouent très bien, mais je pense qu’on peut les embêter.»
Un espoir de courte durée. Dès les premières minutes, le PSG a imposé son tempo, étouffant les Colchoneros par un pressing intense et une fluidité impressionnante. Fabian Ruiz, Vitinha, Senny Mayulu et Kang-In Lee ont scellé un score sans appel.
Une chaleur étouffante et des détails qui fâchent
Face aux caméras, Griezmann n’a pas cherché d’excuses, mais a souligné les difficultés rencontrées : «On s’attendait à faire le même match qu’au Parc. Avec la chaleur, c’était plus compliqué. Il y a eu deux ou trois faits de jeu qui auraient pu tourner en notre faveur, mais qui ont tourné en leur faveur. C’est le football. Il faut continuer à travailler.»
Une référence implicite aux décisions arbitrales controversées : un but refusé à Julian Alvarez, un penalty concédé en fin de match, et une expulsion de Clément Lenglet qui ont fait débat côté espagnol.
Une introspection sincère
Dans un registre plus personnel, Griezmann a également livré une réflexion touchante sur son rôle et son évolution : «On les a joués, on les regardait à la télé, on s’y attendait. On avait bien préparé notre match, c’est dommage. Ça fatigue. J’ai toujours été un joueur d’équipe. J’essaye de faire les efforts pour les autres. J’ai la chance d’avoir mon petit qui joue au football. En 2014, c’était compliqué avec Cholo. Maintenant, c’est mon jeu. J’en suis fier.»