Aligné d’entrée par Luis Enrique pour le choc face à Botafogo, Désiré Doué n’a pas su répondre aux attentes. Le jeune milieu offensif, titularisé ce vendredi matin lors de la 2ᵉ journée de la phase de groupes de la Coupe du Monde des clubs aux États-Unis, a souffert face à la pression brésilienne, dans un match où le PSG s’est incliné 1-0.
Dans son émission Pierrot Le Foot, Pierre Ménès a livré une analyse sans concession. Pour le journaliste, les joueurs de Botafogo ont ciblé Doué dès les premières minutes.
«Devant, ce n’était pas extraordinaire. Désiré Doué était souvent pris à deux ou à trois, à croire que les joueurs de Botafogo avaient vu la finale de la Ligue des Champions. Il n’a pas pu respirer Désiré Doué. Il s’est un petit peu entêté dans des actions individuelles, et il a souvent perdu le ballon. Kvaratskhelia s’est battu comme un fou, comme d’habitude. Il a très très bien débuté le match, mais à l’arrivée, il n’a pas non plus pesé suffisamment. Et puis, sans vouloir donner l’impression de m’acharner une fois de plus, je suis désolé de confirmer ce que je vis semaines après semaines : Gonçalo Ramos n’a pas le niveau de ce club», explique-t-il.
«Ce PSG est orphelin de Dembélé»
Enfin, il a insisté sur l’absence préjudiciable d’Ousmane Dembélé, actuellement blessé : «Je suis désolé, ce PSG est orphelin de Dembélé. Alors, ça a marché contre l’Atlético, probablement parce que la vigilance et l’euphorie parisienne était encore à son maximum. C’était le 60ème match du PSG, et franchement, ça s’est vu ; pas tellement dans le pressing et à la récupération du ballon, mais dans le punch, la vitesse de transmission, la qualité incisive des courses, c’était très en deçà de ce que fait le PSG d’habitude. Et ils sont tombés sur une équipe extrêmement motivée, surtout à défendre. Ils ont défendu à 9 tout le match», ajoute-t-il.
