Troisième du championnat du monde de Formule 1 cette saison, Max Verstappen ne traverse pas forcément la meilleure période de sa carrière. Pourtant, le quadruple champion du monde néerlandais nourrit une grande passion pour une autre discipline légendaire : les 24 Heures du Mans.
Dans des récentes déclarations, Verstappen a exprimé son envie de participer un jour à cette mythique épreuve d’endurance.
«J’ai regardé autant que possible à la télévision. C’est un événement très spécial. Si vous courez au Mans, vous voulez le faire en Hypercar. C’est la catégorie reine, celle qui permet de viser la victoire au général», a-t-il expliqué, soulignant son admiration pour la catégorie reine des voitures d’endurance.
Pour autant, l’actuel pilote Red Bull préfère pour l’instant se concentrer sur la Formule 1 : «Les plans sont en cours, étape par étape. Pour l’instant, je préfère encore courir seul, en F1. L’endurance viendra après, avec des courses en équipage. Et peut-être qu’un jour, je serai sur le muret, en tant que patron d’équipe. Là, je pourrai critiquer tous ceux qui sont au volant !»
En attendant de passer de la parole aux actes, Max Verstappen suit de près la compétition et n’a pas hésité à pointer du doigt une règle qui, selon lui, nuit parfois au spectacle : la Balance of Performance (BoP).
Ce système, censé équilibrer les performances des différentes voitures en course, est selon lui parfois trop restrictif.
«Ensuite, il y a eu quelques années où c’était un peu ennuyeux au sommet. Il n’y avait pas beaucoup de concurrence. Mais maintenant, j’ai l’impression que ça revient. Bien sûr, il faut composer avec la BoP, donc parfois il faut aussi un peu de chance, mais au moins, c’est incroyable de voir autant de voitures de haut niveau courir. C’est toujours un problème, certaines équipes l’ont bien suggéré cette année, sans pouvoir la critiquer ouvertement. Il n’y a qu’à voir les différences de performance pour le constater», a-t-il expliqué, relayé par Next-Gen Auto.
