Pour attirer Lionel Messi, l’Inter Miami n’a pas fait les choses à moitié. Le club fondé par David Beckham a proposé à l’octuple Ballon d’Or un contrat hors normes, comparable à celui que Beckham lui-même avait obtenu lors de son arrivée en MLS en 2007. À l’époque, l’ancien capitaine de l’Angleterre avait négocié une clause lui permettant de créer une franchise pour 25 M€, un investissement minime aujourd’hui.
«Quand Beckham est arrivé en MLS, il avait une clause, la clause du siècle selon moi, qui était une franchise MLS à un prix très négocié, 25M€, ce qui est rien. C’est le coup du siècle», affirme Thibaut Astier, agent installé aux États-Unis.
Avec Messi, l’histoire se répète, mais à une autre échelle. Officiellement, La Pulga touche 20 millions d’euros par saison à Miami — un chiffre inférieur aux 31 M€ de Kylian Mbappé au Real Madrid ou aux 18 M€ d’Ousmane Dembélé au PSG.
Mais ce salaire «modeste» cache en réalité un montage bien plus lucratif. Messi a en effet négocié une part sur les abonnements Apple TV liés à la diffusion de la MLS.
«Messi a négocié une clause équivalente. Et là où il a été très fort, c’est qu’il a un salaire faible (20M€ par an), mais il prend un pourcentage sur les abonnements Apple TV. Donc on monte sur des chiffres impressionnants», révèle encore Astier dans L’After Foot.
Ce traitement de faveur s’accompagne d’un confort de vie qui tranche avec son passage compliqué au PSG. Installé avec sa famille à Miami, Messi a confié s’y sentir «heureux», ce qui n’était pas le cas à Paris.
«Ça a été une période difficile, mais c’est désormais derrière moi. Je n’étais pas heureux à Paris. Je ne me suis pas amusé, je n’aimais pas et cela a affecté ma vie de famille. J’ai raté beaucoup de choses de la vie de mes enfants», avait-il déclaré. Loin du tumulte de la capitale française, l’Argentin savoure une nouvelle vie, aussi paisible que prospère.
