Neuf jours après le décès tragique de Diogo Jota dans un accident de la route en Espagne, Liverpool a pris une décision forte : retirer définitivement le numéro 20, porté par l’attaquant portugais depuis cinq ans.
«Il s’agit d’un hommage unique rendu à une personne exceptionnellement formidable. En retirant ce numéro, nous le rendons éternel – et donc jamais oublié», a déclaré Michael Edwards, directeur sportif des Reds.
Le club a précisé que ce retrait concernerait toutes les équipes, des jeunes à la section féminine. «Cette décision est une reconnaissance non seulement de la contribution incommensurable de notre jeune Portugais aux succès des Reds sur le terrain au cours des cinq dernières années, mais aussi de l’impact personnel profond qu’il a eu sur ses coéquipiers, collègues et supporters et des liens éternels qu’il a construits avec eux», indique le communiqué des Reds. Un geste fort pour un joueur adoré, tant sur le terrain qu’en dehors.
Deux témoins nient l’excès de vitesse
Mais alors que l’émotion reste vive, l’enquête sur les circonstances du drame s’enlise. La version officielle de la Guardia Civil évoque un excès de vitesse et affirme que Jota était au volant. Pourtant, deux témoins directs de la scène contredisent cette version.
«J’ai filmé, je me suis arrêté, mais je ne pouvais plus rien faire. J’ai la conscience tranquille. Je ne savais pas qui était dedans. Mes condoléances à leur famille. La famille a ma parole qu’ils ne circulaient pas en excès de vitesse. J’ai pu voir la marque et la couleur de la voiture quand ils m’ont dépassé. Ils roulaient tranquillement. Je passe par cette route tous les jours, du lundi au samedi, je connais la route, j’ai vu de vraies folies faites par d’autres voitures, mais eux roulaient tranquillement», assure José Azevedo, chauffeur routier ayant filmé la scène.
Même son de cloche pour un autre témoin, José Aleixo Duarte, qui pointe «l’état dégradé de l’A-52», l’autoroute empruntée ce jour-là, connue pour sa dangerosité.
