Suivez-nous

Célébrités

Botafogo : les confessions de Davide Ancelotti

Publié

le

Nouvel homme fort du banc de Botafogo, Davide Ancelotti s’est présenté face aux médias avec la lucidité et l’humilité qui caractérisent sa lignée. À 36 ans, le fils de Carlo Ancelotti vit sa première expérience comme entraîneur principal, après avoir été l’ombre fidèle de son père pendant plus d’une décennie, de Paris à Madrid en passant par Munich et Naples.

Présent lors du nul face au Corinthians (1-1), Davide n’élude pas la pression qui entoure son patronyme. «Maintenant, en revanche, je marche seul. Je suis l’entraîneur principal, plus l’adjoint. Entraîner Botafogo, ce n’est pas une plaisanterie. La responsabilité est plus grande, et je la ressens pleinement», confie-t-il.

Conscient des comparaisons inévitables, il cite d’autres héritiers du football pour illustrer son propos.

«Être entraîneur, c’est très lourd. Je ne peux pas le nier. Mais porter le nom Maldini est aussi un poids pour Daniel, après que Paolo soit devenu un monument. Et pour Paolo, ça a dû être lourd de commencer après Cesare… C’est normal. Je sais que je serai jugé, surtout au début, parce que je suis le “fils de Carlo”. Et je sais aussi qu’il ne sera pas simple de dépasser les problèmes et les préjugés. Mais je ne connais qu’une seule manière d’apprendre à nager : se jeter à la mer et bouger les bras et les jambes. C’est ce que j’essaie de faire», image-t-il.

Avec deux victoires et deux nuls en quatre matchs, Davide Ancelotti réalise des débuts prometteurs au Brésil.

Commenter

Repondre

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Trending