Barça : Hansi Flick sermonne ses joueurs

Le FC Barcelone a parfaitement lancé sa saison en Liga en s’imposant 3-0 contre Majorque ce samedi pour la première journée du championnat. Pourtant, malgré ce succès sur le papier large, le match a laissé des impressions mitigées du côté catalan, notamment pour l’entraîneur Hansi Flick.

Les Blaugrana ont largement dominé Majorque, mais ont bénéficié d’une situation particulière : les visiteurs ont terminé à neuf après deux expulsions, laissant le Barça évoluer en supériorité numérique pendant près d’une heure. Le premier but de Lamine Yamal en toute fin de match (90+4e) a finalement scellé la victoire.

Malgré les trois points, Flick n’a pas caché son mécontentement au micro de Movistar : «Je n’ai pas aimé le match. Ce sont trois points importants, mais je n’ai pas aimé le match. Après avoir mené 2-0 et après les deux expulsions de Majorque, je pense que mon équipe a joué à 50%, et cela ne m’a pas plu. Je pense qu’il y a des choses que nous devons continuer ainsi, comme le fait de contrôler le ballon et le jeu, mais jouer à 50 ou 60%, ce n’est pas possible face à neuf joueurs».

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Une intensité jugée insuffisante

Le technicien allemand a également pointé le manque d’agressivité et de rythme dans le jeu : «Rashford n’a pas eu la chance de jouer plus librement parce que Majorque était bondé en défense, et l’équipe a également joué avec moins d’intensité, et je n’étais pas content de cela.»

Flick a toutefois reconnu l’effort des jeunes joueurs et le mérite de la victoire : «Si j’étais de l’autre côté du but de Ferran, je serais frustré aussi, mais je dis toujours à mes joueurs de jouer jusqu’au coup de sifflet de l’arbitre. L’arbitre n’a pas arrêté le match, il doit donc continuer, mais je comprends la frustration de l’équipe de Majorque»

L’arrière uruguayen Ronald Araujo a admis que l’équipe avait baissé son intensité après le 2-0 : «Je comprends la colère de Flick. En réalité, nous avons baissé notre intensité et conservé le ballon après le 2-0. Peut-être que l’entraîneur veut que nous soyons plus agressifs, et il a raison.»