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Les confessions inédites de Didier Deschamps avant son départ des Bleus

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Arrivé en juillet 2012, Didier Deschamps s’apprête à tourner la page d’une histoire unique avec l’équipe de France. En juillet prochain, le sélectionneur fêtera ses quatorze années passées à la tête des Bleus avant de disputer sa dernière grande compétition internationale : la Coupe du monde 2026. Un cycle hors norme qui prendra fin, comme l’a confirmé le champion du monde 1998 en conférence de presse ce lundi.

Une longévité exceptionnelle

À Clairefontaine, il fait presque figure de monument. Avec quatorze ans à la tête des Bleus, Deschamps détient le record de longévité pour un sélectionneur français, loin devant Raymond Domenech et Michel Hidalgo.

Au niveau international, il égalera Joachim Löw, resté quatorze ans à la tête de l’Allemagne, mais restera derrière des figures comme Guillermo Stábile, resté plus de 25 ans sur le banc de l’Argentine.

«À un moment, on en a marre de votre tronche, c’est Français. J’ai l’impression que je suis en train de faire mes adieux, ce n’est pas le cas. C’est la dernière année, oui. Les critiques, il y en a toujours eu. Chacun peut avoir des avis différents. Je ne regarde jamais derrière. J’aurais pu faire des choses différemment, oui. J’ai des responsabilités et quand vous êtes entraîneur/jouer, la sanction est tous les trois jours. Depuis bien longtemps, je suis totalement imperméable à tout ce qui peut être extérieur. Les joueurs sont plus sensibles, mais cela fait partie du monde sportif. J’ai aucun problème avec les analyses, critiques, positives ou non. Chacun a cette liberté. À partir du moment où il ne faut pas franchir cette ligne. Si c’est sportif et terrain, ça va. Le côté humain, ce n’est pas pareil. Cela fait partie de ma vie. Cela ne m’a jamais empêché de dormir», a-t-il confié ce lundi en conférence de presse.

Le Deschamps de 2012 face au Deschamps de 2025

S’il s’apprête à tourner la page, le sélectionneur observe avec recul son évolution en treize années de fonction. «Est-ce que je suis différent (par rapport à 2012) ? Je maîtrise plus de choses aujourd’hui dans ma fonction, à travers les différentes expériences et compétitions. Il y a des choses qui se font de manière naturelle. La première fois, on découvre, c’est différent d’un club. Il y a un vécu important. Il y a des choses que je peux faire de la même façon, d’autres de façon différente. Le maître mot est de s’adapter. L’essentiel, c’est que je suis dans un bien-être, avec toujours la même envie et détermination. Cette adrénaline, ce n’est pas du stress, ça me plaît et j’en ai besoin», a-t-il expliqué.

Et après 2026 ?

L’éternelle question d’après, Didier Deschamps l’esquive avec humour.
«J’ai 13 ans de plus (entre 2012 et 2025, rires). Oui, je sais déjà ce que je vais faire à la rentrée 2026, vous me connaissez, tout est programmé et calculé quand même (il ironise). Cela n’a aucune importance pour moi qu’il s’agisse de ma première ou dernière rentrée, ça aurait pu être la dernière les saisons précédentes pour X raisons. Je suis fixé sur l’objectif qui est le nôtre. L’objectif est de se qualifier, ça ne me traverse même pas l’esprit septembre 2026. Je serai ailleurs mais je ne sais pas où», a-t-il lâché, fidèle à son style pragmatique.

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