L’été 2023 avait marqué un tournant dans la relation tumultueuse entre le Paris Saint-Germain et Kylian Mbappé. Mis à l’écart du groupe en raison de sa situation contractuelle, le capitaine de l’équipe de France avait finalement été réintégré après des discussions directes avec Nasser Al-Khelaïfi. À cette occasion, le président parisien avait assuré l’existence d’un «gentlemen agreement», censé protéger le club en cas de départ libre de son attaquant star. Mais faute d’avoir officialisé cet accord, le PSG reconnaît aujourd’hui une erreur lourde de conséquences.
Dans son ouvrage De l’enfer au paradis : Les secrets des deux saisons qui ont changé l’histoire du PSG, le journaliste Fabrice Hawkins revient sur cet épisode marquant.
À l’été 2023, alors qu’il restait un an de contrat à Mbappé, Paris avait choisi la manière forte en l’écartant du groupe professionnel. Après plusieurs semaines de bras de fer, un terrain d’entente avait finalement été trouvé avec Nasser Al-Khelaïfi.
Pour faciliter sa réintégration, l’attaquant aurait accepté de renoncer à diverses primes, garantissant ainsi au club de ne pas être totalement perdant, même en cas de départ libre.
En janvier 2024, Nasser Al-Khelaïfi affirmait : «Je ne veux pas parler d’argent et dire combien vaut l’accord. On a un ‘gentleman agreement’, notre accord ce n’est pas une question d’argent. C’est entre un joueur et le président du club, le directeur sportif et le coach. C’est plus ça qu’un accord signé.»
L’aveu d’une erreur
Le problème est que cet accord, aussi clair fût-il oralement, n’a jamais été formalisé par écrit. Une situation que regrette aujourd’hui le club parisien, comme l’a révélé Fabrice Hawkins dans l’After Foot sur RMC.
«La question qui me revenait souvent, je me disais comment un club comme ça, avec derrière de tels enjeux économiques, peut accepter quelque chose, un gentlemen agreement, sans jamais que rien ne soit signé. C’est que quelque part il y a une faute de la part du club. Ça, ils le reconnaissent aisément.», a-t-il ajouté.
