Les confidences bouleversantes de Mohamed Salah après l’hommage à Jota

Le coup d’envoi de la saison de Premier League a été marqué par un moment chargé d’émotion pour Mohamed Salah. Lors du match d’ouverture de Liverpool contre Bournemouth (victoire 4-2), l’attaquant égyptien a rendu un hommage bouleversant à son ami et ancien coéquipier, Diogo Jota. Devant le Kop, Salah n’a pu retenir ses larmes et a même recréé la célèbre célébration «Baby Shark» de Jota, rappelant à tous l’impact profond du joueur disparu au sein du vestiaire.

Dans une interview accordée à Men In Blazers, Salah a confié sa difficulté à gérer ce moment : «C’était assez compliqué pour moi, car je ne m’y étais pas préparé. D’habitude, j’applaudis les supporters après le match pour les remercier d’être venus. Mais une fois devant le Kop, ils chantaient pour Diogo. Puis mes émotions sont arrivées et je pensais à lui. Il fallait gérer la situation. Mais vous voyez, beaucoup de gens dans un Kop expriment aussi leurs émotions ou ce qu’ils ressentent. Du coup, on commence à craquer un peu.»

Au-delà de cette émotion sincère, Salah assume aujourd’hui un rôle de leader dans une équipe en pleine reconstruction. L’attaquant s’investit particulièrement dans l’accompagnement des jeunes talents, comme Rio Ngumoha, 17 ans, qui est devenu le plus jeune buteur de l’histoire de Liverpool.

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«Il est encore si jeune. Je lui ai dit après le match : « Laisse tomber les réseaux sociaux ». Bon, tu peux te réjouir du but en famille, avec tes amis. Profite pleinement de l’instant, car c’est comme tes premiers instants dans le football. Mais ne vous engagez pas vraiment et ne vous contentez pas d’obtenir l’appréciation du monde extérieur, car ce sera toujours faux. Vous chercherez toujours ce sentiment extérieur si vous obtenez simplement l’appréciation extérieure. Alors, quel avenir l’attend ? Cela dépend de la façon dont il va gérer la situation. Comment allons-nous travailler ? Je dois travailler dur et rester humble, car il est très jeune. Je lui ai dit que certains joueurs atteignent leur apogée trop tôt et qu’ils auront des difficultés par la suite. Je lui souhaite le meilleur. Il est entouré d’un bon groupe et nous essayons toujours de discuter avec lui. Le manager (Arne Slot) lui parle aussi. Il doit donc rester humble, travailler et voir comment les choses évoluent», a détaillé Salah.

Le capitaine des Reds évoque également les défis tactiques que représente le début de saison avec de nouveaux partenaires offensifs tels que Florian Wirtz, Hugo Ekitike et Aleksander Isak.

«Jusqu’à présent, je n’ai pas encore compris les liens. Comme avec Darwin, Lucho, les joueurs qu’ils occupaient devant ou Diogo. Je savais par où commencer avec Diogo ou Darwin. Je sais où les trouver. Je connaissais très bien leur jeu, mais avec Hugo, c’est encore nouveau. Parfois, j’ai besoin du ballon sur le terrain. Parfois, nous avons besoin d’espace. Nous essayons de comprendre cela, à l’entraînement ou par le biais de vidéos. Le manager nous le montre. Je vais donc m’en rendre compte bientôt, car cela contribuera aussi à mon développement», a-t-il ajouté.