PSG : Javier Pastore livre ses confidences sur le vestiaire d’autrefois

Depuis sa retraite en 2023, Javier Pastore a tourné la page d’une carrière marquée par son élégance et ses fulgurances au PSG. Installé à Madrid avec sa famille, «El Flaco» prépare désormais sa reconversion dans le management sportif. À 36 ans, il suit une formation FIFA et observe avec lucidité l’évolution d’un milieu qu’il connaît mieux que quiconque.

Dans un entretien accordé à L’Équipe, l’ancien meneur de jeu argentin a livré une analyse sans détour sur ce qu’il considère comme une dérive du football moderne.

«Aujourd’hui, le foot est un travail. Tu vas deux, trois heures au centre d’entraînement, tu pars, tu joues le week-end, tu gagnes de l’argent et c’est fini», explique Pastore. «Lors de mes deux ou trois dernières années de carrière, je voyais trente garçons dans le vestiaire, chacun sur son smartphone à regarder les réseaux sociaux ou je-ne-sais-quoi, sans se parler. Je n’ai jamais utilisé le téléphone dans le vestiaire. Pour moi, le vestiaire était un lieu d’échanges.»

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L’héritage du PSG et la complicité d’autrefois

Pour appuyer son propos, Pastore convoque ses souvenirs parisiens, une époque où les réseaux sociaux ne rythmaient pas encore la vie des footballeurs.

«On parlait avec (Edinson) Cavani, (Angel) Di Maria, Ibra… On n’était pas là à se demander quelles photos on allait publier sur nos réseaux, savoir si on pouvait partager des publications ou avec quelle marque on était sous contrat. On parlait de foot», se remémore-t-il.

Et d’ajouter une anecdote tactique : «Quand on était aux soins, avec les kinés, on parlait du match à venir. Je pouvais dire à Edi :  »Fais attention, le défenseur vient te presser haut alors fais appel, contre-appel, ou bouge de l’autre côté parce qu’il n’arrive pas à se retourner… »»