À quelques heures du choc de Ligue des champions entre le Real Madrid et l’Olympique de Marseille, Xabi Alonso s’est présenté en conférence de presse pour partager son regard sur l’équipe actuelle, notamment sur le rôle clé de Dani Carvajal, et revenir sur son propre parcours au sein du club madrilène.
Récemment rétabli après une longue blessure, Dani Carvajal joue un rôle central selon Alonso : «Il y a un aspect qui n’a pas beaucoup changé : son côté compétitif. Arrivé en 2013-2014, il l’avait déjà. Depuis son arrivée du Bayer Leverkusen, il a joué un rôle crucial, et lors de sa première saison… il nous a énormément apporté, remportant même la Ligue des champions. Au fil des ans, cela n’a pas beaucoup changé, mais sa personnalité, sa maturité, son influence ; ce que signifie être capitaine, avec son expérience, le respect que ses coéquipiers lui portent et ce qu’il doit transmettre, cette responsabilité envers le groupe, tout cela a évolué. Aux États-Unis, il était encore en convalescence, mais maintenant qu’il est en forme et prêt à jouer, il a une influence positive très importante sur les autres. Et ces leaders que nous devons maintenir… non pas en formation, mais en développement au sein du vestiaire, sont fondamentaux. Carva en fait partie, même s’il en reste beaucoup d’autres dont nous devons créer un noyau solide pour rassembler les autres. Avec Carva , on voit qu’au fil du temps, il l’a adopté, comme d’autres l’ont fait et ceux qu’il a vus. Maintenant, c’est son tour.», a-t-il déclaré.
Un regard sur son propre parcours
Alonso a également été interrogé sur son départ du Real Madrid en 2014 après la Décima, avant de prolonger sa carrière au Bayern Munich.
«Non, je n’y ai pas pensé. En réalité, ce furent cinq années très intenses, car il a été très difficile pour nous de remporter cette Ligue des champions. Je ne serais probablement pas parti sans l’avoir gagnée, car il y avait eu trois demi-finales avant. Beaucoup d’entre nous ont appris que pour gagner, il faut aussi perdre… et parfois beaucoup. Ces années-là, nous avons dû perdre trois demi-finales pour pouvoir ensuite remporter la Décima l’année suivante. L’année d’après a également été difficile, puis Zizou est arrivé , quelque chose d’incroyable, trois années de suite. Certains de ceux qui sont ici… enfin, peu, étaient là à ce moment-là, et c’est exceptionnel, unique dans l’histoire du Real Madrid et de la Ligue des champions.», a-t-il ajouté.
Enfin, Alonso a commenté ce que représente l’histoire du Real Madrid : «Être le club le plus titré d’Europe est un fait incontestable. C’est un honneur, une motivation et une responsabilité. Quand on vient enfiler le maillot ou s’entraîner ici, c’est un privilège.»
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