Anfield s’apprête à vivre une soirée européenne pleine de promesses. Mercredi, Liverpool, champion en titre de Premier League, entame sa campagne de Ligue des champions face à l’Atlético Madrid. Une rencontre marquée par les probables débuts d’Alexander Isak, recrue phare de l’été, arrachée à Newcastle pour 125 millions de livres.
Le manager des Reds, Arne Slot, s’est montré rassurant concernant l’intégration du buteur suédois : «Il y a certainement une chance, car il est dans l’effectif, et donc il a une chance de jouer. Il est certain à 100 % qu’il ne jouera pas 90 minutes. Mais il fait partie de l’équipe, donc c’est déjà un match de Ligue des champions à attendre avec impatience. Mais si les gens attendent avec impatience son temps de jeu, cela pourrait aussi se produire demain», a déclaré le technicien néerlandais.
Pour Slot, le défi principal d’Isak ne sera pas d’adapter son jeu, déjà éprouvé en Premier League, mais de retrouver rapidement la pleine forme physique. «Il a déjà montré à Newcastle qu’il avait le niveau. Ici, il doit juste retrouver le rythme», a-t-il ajouté.
Un Liverpool marqué mais ambitieux
Cet été a été lourd d’émotions pour les Reds, endeuillés par la disparition tragique de Diogo Jota en juillet. Malgré ce drame et de nombreux changements dans l’effectif, Liverpool a démarré la saison de manière idéale : quatre victoires en quatre matchs de championnat, dont des succès contre Newcastle et Arsenal.
«Nous sommes bien au-dessus de mes attentes cet été. Nous savions tous ce qui s’était passé cet été. Lorsque le calendrier a été dévoilé, nous devions affronter Newcastle et Arsenal. Être à 12 points maintenant, c’est bien plus que ce à quoi je m’attendais, surtout avec autant de changements dans l’effectif. Je pense que nous pouvons faire mieux. On accorde beaucoup d’importance à nos nouvelles recrues, surtout de la part des experts qui privilégient d’autres clubs du pays. Ils n’arrêtent pas de parler des 450 millions de livres (dépensés par Liverpool) – je répète, 450 millions, 450 millions ! Mais ils oublient les 300 millions de livres que nous avons vendus. On se concentre beaucoup sur Florian. Il fait partie d’une équipe qui est en tête du championnat, qui a gagné contre Newcastle et Arsenal, alors que nous n’avions pas gagné l’an dernier. Certes, il n’a pas marqué quatre buts et délivré douze passes décisives, mais c’est grâce à la qualité de nos adversaires. Il fait partie d’une équipe qui est numéro 1.», a reconnu Slot.
Le souvenir du PSG en ligne de mire
La saison dernière, Liverpool avait échoué d’un souffle face au Paris Saint-Germain en quart de finale, poussant les futurs champions jusqu’aux tirs au but. Un souvenir encore présent dans les esprits.
«Nous étions si proches (l’année dernière). Je pense que Luis Enrique (le patron du PSG) a dit que l’équipe qui gagnerait les barrages remporterait le tournoi et il avait raison. Nous étions la seule équipe capable de les pousser jusqu’en prolongation et aux tirs au but. Si on sort, je préfère jouer contre l’équipe gagnante. C’était la meilleure équipe. Le fait que nous soyons passés si près de les battre nous donne confiance dans notre capacité à rivaliser», a estimé Slot.
Le gardien Alisson a abondé : «Nous avions la qualité à l’époque (contre le PSG), nous pouvions faire mieux. Nous avions le sentiment que nous pouvions faire mieux. Bien sûr, si vous dites que si nous avions battu le PSG, nous aurions remporté la Ligue des champions, ce n’est pas vrai. Nous respectons beaucoup cette compétition. Nous savons que de notre côté, nous pouvons faire beaucoup mieux et c’est ce que nous allons essayer de faire cette saison.»
Côté Liverpool, seul Curtis Jones manquera à l’appel, même s’il devrait reprendre l’entraînement dans la semaine. En face, l’Atlético de Diego Simeone devra composer sans Julian Álvarez, blessé, un coup dur pour l’Argentin qui manquera ainsi son premier match de carrière sur blessure.