Les confidences émouvantes de Sir Alex Ferguson sur la maladie de son frère

Sir Alex Ferguson, légende de Manchester United et largement considéré comme l’un des plus grands managers de l’histoire du football, s’est ouvert sur les épreuves personnelles qu’il traverse depuis sa retraite.

À 83 ans, Ferguson a conduit United à 13 titres de Premier League, cinq FA Cups et deux Ligues des champions au cours d’un règne exceptionnel de 27 ans. Il a pris sa retraite en 2013 après avoir mené les Red Devils à leur dernier titre.

Mais depuis son départ d’Old Trafford, sa vie personnelle a été marquée par des tragédies. Son épouse de longue date, Lady Cathy, est décédée à l’âge de 84 ans il y a près de deux ans, après 58 ans de mariage.

Elle avait notamment pris soin de Ferguson après son accident vasculaire cérébral en 2018, et sa perte a laissé un immense vide dans la vie de l’Écossais.

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Par ailleurs, Ferguson doit également faire face au diagnostic de démence de son jeune frère, Martin, aujourd’hui âgé de 82 ans. Le lien entre les deux frères reste fort, mais Ferguson admet que la situation est difficile à vivre.

«Martin me reconnaît, mais le souvenir n’est pas terrible et il est tout le temps présent dans mon esprit. Je me demande s’il est là en ce moment, si je suppose que tu lui passes un coup de fil et tout ça. Et j’essaie de le faire tous les jours, mais parfois on n’y arrive pas parce qu’on est occupé. C’est (beaucoup dans mon esprit), je suis son frère et je me dis, j’ai seulement un an d’avance sur lui. Je pense que les gens de mon âge s’inquiètent peu de la mémoire. J’aurai 84 ans en décembre, et il y a des moments où j’oublie des choses», a confié Ferguson à BBC Breakfast.

En évoquant le décès de Lady Cathy, Ferguson a également expliqué comment il a trouvé un moyen de surmonter sa solitude : «Après le décès de ma femme, j’étais souvent coincé à la maison. J’ai déménagé à la campagne, à côté de chez mon fils. Mais rester assis devant la télé ne suffisait plus, alors j’ai décidé de voyager. Je suis allé en Arabie saoudite, à Hong Kong et à Bahreïn. M’occuper et travailler avec le groupe de soutien aux personnes atteintes de démence m’a été bénéfique. C’est quelque chose que j’apprécie.»