Quand on évoque les années dorées de Manchester United sous Sir Alex Ferguson, on pense immédiatement au talent immense des joueurs, à l’intelligence tactique de l’entraîneur écossais ou à l’éthique de travail intransigeante qui faisait la réputation du club. Mais Wayne Rooney, légende des Red Devils, a récemment livré une explication beaucoup plus surprenante : la PlayStation.
Dans son podcast diffusé sur la BBC, Rooney a raconté comment la console portable de Sony, sortie en 2004, a joué un rôle central dans la cohésion du groupe.
«Je crois vraiment qu’une grande partie de notre succès est due au fait que nous jouions sur la PSP», a-t-il affirmé. «Cela nous a permis de communiquer davantage – nous y jouions dans l’avion, dans le bus de l’équipe. Il y avait moi, Rio [Ferdinand], Michael Carrick, John O’Shea, Wes Brown. Il fallait parler, être tactiquement juste, aller réanimer les blessés, et cela a joué un rôle majeur dans notre succès. Demandez à n’importe lequel de ces joueurs, c’était brillant.»
Amusé, l’ancien attaquant a même fait le parallèle entre les styles de jeu virtuels et les personnalités de ses coéquipiers.
«La façon dont on jouait reflétait la façon dont le joueur jouait», a expliqué Rooney. «Michael Carrick était un homme discret et discret. On se cachait et on entendait une petite grenade rebondir à l’endroit où il l’avait lancée. J’étais à fond, directement en première ligne des tranchées, j’y suis allé. Edwin van der Sar avait l’habitude de s’énerver, parce que nous étions dans le bus de l’équipe et il y avait des cris partout dans le bus de l’équipe où vous disiez aux gens où vous étiez. Parfois, s’il leur reste un joueur, on communique, on les contourne et on va les chercher. Van der Sar s’énervait et bougeait, il essayait de s’éloigner le plus possible de nous !»
Cette passion pour les jeux vidéo ne date pas de ses années de gloire à Old Trafford. En 2005, lors d’une interview où les joueurs de United avaient été interrogés sur ce qu’ils souhaitaient pour Noël, certains avaient donné des réponses sages ou symboliques.
Ryan Giggs et Roy Keane avaient évoqué la famille, Ole Gunnar Solskjaer avait souhaité «marquer le but gagnant» du prochain match, et Gary Neville rêvait – en vain – de marquer dix buts en une saison.
Rooney, lui, n’avait qu’un seul souhait, lancé en souriant à la caméra : «Tout ce que je veux pour Noël, c’est une PlayStation 2.»
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