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Ballon d’Or 2025 : Ousmane Dembélé sacré, le Maroc crie à l’injustice pour Hakimi

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Le théâtre du Châtelet à Paris a été le théâtre d’une soirée historique ce lundi soir. Ousmane Dembélé, étincelant avec le PSG et l’équipe de France, a remporté le Ballon d’Or 2025, devant Lamine Yamal et Vitinha. Mais derrière le faste et les applaudissements, une polémique a éclaté au Maroc, où la sixième place d’Achraf Hakimi a été vécue comme une véritable injustice.

France Football a dévoilé son classement annuel du Ballon d’Or : Ousmane Dembélé (1er), Lamine Yamal (2e) et Vitinha (3e). Mohamed Salah termine 4e, devant Raphinha (5e). En sixième position, Achraf Hakimi complète le Top 10, mais sa place fait débat.

Pour beaucoup d’observateurs marocains, l’arrière droit du PSG méritait bien plus qu’un simple rang d’honneur. Le média L’Opinion n’a pas mâché ses mots dans un éditorial incendiaire : «Hakimi ignoré, l’injustice dorée du football mondial».

«Que fallait-il de plus à Hakimi ?»

Le quotidien marocain souligne que le latéral parisien a coché toutes les cases d’une saison XXL : buts décisifs, passes, régularité, leadership et rôle central dans le jeu de son club comme de sa sélection.

«Que fallait-il de plus à Hakimi pour espérer ? Des buts décisifs ? Il en a marqué. Des passes décisives ? Il en a distribué. De l’endurance et de la régularité ? Il en a fait sa marque de fabrique. Dans un poste de latéral droit trop rarement valorisé, il a redéfini les standards modernes du football, mêlant rigueur défensive, puissance athlétique et projection offensive. Ses statistiques brutes plaidaient pour lui, ses performances penchaient pour lui, son aura sportive et humaine complétaient l’argumentaire. Et pourtant, le vote a choisi de l’ignorer. Ce choix interroge», insiste l’article.

Le média déplore également des biais persistants dans le vote : «Dans le cas Hakimi, certains auront objecté ses origines, son lieu de naissance en Espagne, son poste jugé « défensif » ou encore les polémiques extrasportives montées en épingle ces derniers mois. Mais ces arguments ne tiennent pas face à une vérité simple : sur le terrain, seul le talent doit parler, et ce talent, Hakimi l’incarne avec éclat.»

Une critique plus large du système Ballon d’Or

Au-delà du cas Hakimi, L’Opinion accuse le Ballon d’Or de perpétuer une lecture «trop sélective» du football mondial, mettant systématiquement en avant certains profils ou régions au détriment d’autres.

«Ne pas lui attribuer le Ballon d’Or cette année, c’est refuser de reconnaître l’excellence africaine et arabe dans toute sa dimension. C’est persister dans une lecture étroite du football mondial où certaines régions et certains profils sont systématiquement mis en avant, pendant que d’autres demeurent relégués aux marges», poursuit le média.

Et de conclure sur une note symbolique : «Qu’à cela ne tienne : le Maroc et l’Afrique, eux, n’ont pas besoin d’un trophée doré pour savoir ce que vaut Hakimi. Son engagement, sa loyauté, son humilité et sa classe sur le terrain lui ont déjà valu une autre distinction, plus précieuse et plus durable : celle du Cœur d’Or. Et peut-être qu’au fond, cette reconnaissance-là vaut bien plus que toutes les dorures et tous les votes d’un Ballon d’Or parfois trop sélectif dans ses critères.»

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