Le mercato estival a laissé des traces du côté du FC Barcelone. Interrogé par Mundo Deportivo, Deco, directeur sportif du club blaugrana, est revenu sur le feuilleton Nico Williams, reconnaissant que les négociations avec l’Athletic Bilbao ont tourné au bras de fer, laissant un goût amer dans les bureaux du Camp Nou.
Deco a d’abord tenu à clarifier la position du Barça dans ce dossier : «Nico n’avait pas exactement le profil que nous recherchions, mais il peut jouer à gauche comme à droite. Ferrán Torres devenait un numéro 9, donc il ne pouvait plus être une option sur l’aile. Si nous faisions venir Nico, nous aurions une solution pour les deux côtés, mais pas vraiment pour le profil numéro 9. Si un grand joueur comme Nico veut venir, lorsque l’agent nous contacte, nous en parlons, et c’est ce qui s’est passé.», a-t-il commencé par préciser.
«C’est le football. Le joueur, pour une raison ou une autre, n’a pas voulu des conditions prévues. L’agent a ses propres intérêts, et nous ne savons pas comment les choses vont évoluer, mais il n’y a aucune controverse. C’est une question très simple. Je vous donnerais les ailiers droit et gauche, mais pas le numéro 9, et si vous n’avez pas d’autres options, nous pourrions l’utiliser, car c’est un excellent joueur», a-t-il poursuivi.
L’ancien international portugais a par ailleurs rappelé que le club explorait d’autres pistes, notamment Luis Diaz — parti finalement au Bayern Munich — et Marcus Rashford, prêté par Manchester United.
Des négociations rompues
Le directeur sportif reconnaît que les pourparlers ont très vite buté sur des exigences jugées inacceptables par la direction barcelonaise. «Tout s’est bien passé. Nous avons simplement suivi les conditions du club. Ensuite, nous avons dû coucher les négociations sur le papier, dans des contrats, et nous avons dit que nous n’accepterions pas les conditions qu’ils nous imposaient, car aucun joueur ne nous imposera de conditions, et finalement, rien ne s’est passé. Nous leur avons donné un délai pour répondre, mais ils n’ont pas répondu, ils ont suivi leur propre voie, et nous avons suivi la nôtre», a-t-il ajouté.
«L’Athletic Bilbao n’est pas un exemple»
Plus tranchant encore, Deco a pointé du doigt la méthode du club basque, accusé d’avoir voulu vérifier la situation économique du Barça auprès de la Liga avant d’entamer les discussions.
«Je ne veux pas entrer dans des sujets qui ne sont pas les miens. Je me consacre aux joueurs, à la gestion quotidienne du club, mais je ne pense pas que l’Athletic Bilbao soit un exemple en ce sens. Nous n’avons pas cherché ni poursuivi leur joueur. Ils doivent s’inquiéter de l’agent, qui a contacté Barcelone à plusieurs reprises pour lui proposer le joueur. Ce n’est pas un problème de club, mais un joueur qui a autorisé son agent à discuter avec d’autres équipes. On ne peut pas se mettre en colère contre les autres pour ça. On passe à autre chose ; c’est un joueur de l’Athletic Bilbao, et la situation est très simple. L’agent nous a contactés, mais il n’a pas répondu, et nous devons passer à autre chose, plus important», a-t-il conclu.
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