Le derby de Madrid entre l’Atletico et le Real, qui s’est soldé par un match nul de 1-1 dimanche en Liga, a été marqué par un incident préoccupant. Le match a été interrompu pendant 15 minutes en raison de projectiles lancés sur le gardien des Merengue, Thibaut Courtois. À l’issue de la rencontre, l’entraîneur des Colchoneros, Diego Simeone, a critiqué le comportement du portier belge, le qualifiant de provocateur et demandant des sanctions à son encontre.
Ce mardi, Carlo Ancelotti, l’entraîneur du Real Madrid, a pris la parole pour mettre les choses au clair. «Je respecte l’opinion de chacun. Mais le problème, sur ce cas, est clair. Il y a eu des actes de violence au cours du match, et les personnes violentes ne peuvent pas faire partie du monde du football et de la société», a-t-il déclaré fermement.
Ancelotti a insisté sur le fait que le véritable enjeu était la violence qui a eu lieu dans le stade, plutôt que le comportement de Courtois.
«Je tente de respecter toutes les opinions, mais tout le monde a vu ce qu’il s’est passé. Et il y a une seule chose à dire : les personnes violentes ne devraient pas faire partie du monde du football et de la société. Parler d’autres choses, c’est passer à côté de l’essentiel. L’essentiel, c’est que les personnes violentes ne peuvent pas être dans le football. Pas à l’Atletico, ni dans un autre stade» a-t-il ajouté, soulignant l’importance de protéger l’intégrité du jeu.
Il a poursuivi en rappelant que le gardien avait été la cible d’insultes tout au long de la rencontre, des chants qui incluaient des menaces de mort.
«Qu’on parle d’une personne violente de Madrid, du Barça, de l’Atletico ou de Villarreal, peu importe. Que les violents nous laissent tranquilles ! Je suis respectueux et je réponds à vos questions, mais parler du comportement de Courtois, quand les gens lui crient de ‘mourir’ pendant tout le match, c’est passer à côté de l’essentiel. Il n’y a pas plus à dire», a affirmé Ancelotti.