Depuis qu’il a officiellement raccroché les crampons, Eden Hazard profite d’une retraite bien méritée, après une carrière marquée par des sommets avec Chelsea et des moments plus complexes au Real Madrid. Celui que beaucoup considèrent comme l’un des joueurs les plus talentueux de sa génération s’est récemment confié dans un entretien avec France Football, où il a abordé ses réflexions sur deux des plus grandes icônes du football moderne : Lionel Messi et Cristiano Ronaldo.
Lors de cette interview, Hazard n’a pas hésité à exprimer toute son admiration pour Lionel Messi, qu’il place au-dessus de tous les autres joueurs qu’il a côtoyés ou affrontés.
«Indépendamment des performances individuelles, Messi, c’est peut-être le seul plus fort que moi. J’ai adoré voir le Messi de Barcelone, même si j’ai moins apprécié sa période de fin de carrière, mais il reste le plus grand de l’histoire. Injouable, impossible de lui prendre le ballon», a déclaré le Belge, soulignant l’aura exceptionnelle de l’Argentin.
Ce respect inébranlable pour Messi contraste avec l’analyse plus nuancée qu’il réserve à Cristiano Ronaldo. Si Hazard reconnaît volontiers le statut légendaire de l’attaquant portugais, ses propos révèlent une approche différente du jeu.
«Cristiano est un plus grand joueur que moi, mais en termes de football pur, honnêtement, je ne pense pas. Neymar, peut-être. Mais, au Real Madrid, tu as les meilleurs, non seulement par rapport à leur carrière, mais aussi pour ce qu’ils apportent au jeu : les Benzema, Modric, Kroos, et même Kevin (De Bruyne). Ça, c’est du football qui respire», a expliqué Hazard.
Bien que Cristiano Ronaldo soit connu pour son éthique de travail irréprochable et son obsession pour la perfection physique, Hazard admet ne pas avoir partagé cette rigueur.
Avec un certain détachement, il raconte comment il préférait se détendre après les matchs : «Après un match, passer une heure dans un bain froid, ce n’est pas pour moi. Je préfère rentrer à la maison, jouer aux cartes avec mes amis, boire une bière, puis passer deux heures à jouer avec mes fils dans le jardin. C’était ça, ma récupération. Si j’avais suivi la rigueur de Cristiano, j’aurais fini en burn-out», avoue-t-il avec franchise.