Ce mardi, le conseil des prud’hommes de Paris a rendu un verdict retentissant : le Paris Saint-Germain doit verser environ 61 millions d’euros à Kylian Mbappé pour primes et salaires impayés lors de la saison 2023-2024. Mais la décision ne s’arrête pas là : le club parisien est également obligé de publier l’intégralité du jugement sur la page d’accueil de son site officiel pendant un mois.
Selon Me Thomas Clay, avocat de Kylian Mbappé, cette sanction supplémentaire aurait pu être évitée si le PSG avait fait preuve de davantage de bonne volonté.
Le 30 juin 2024, Kylian Mbappé quitte le PSG pour le Real Madrid, librement et gratuitement. Le club refuse alors de régler 55 millions d’euros de primes et salaires dus à son ancien numéro 7. La justice tranche : Mbappé obtient gain de cause sur l’ensemble de ses revendications, 61 M€ incluant les congés payés.
Mais au-delà de l’aspect financier, le PSG se voit imposer la publication du jugement sur son site officiel, mesure rare et symboliquement forte. Interrogé sur ce point dans l’After Foot (RMC Sport), Me Thomas Clay explique : «Je pense que si le PSG avait exécuté spontanément les décisions de la Ligue, ils n’auraient pas eu cette mesure vexatoire. Cette mesure vexatoire est de dire : « écoutez, ça suffit. Là, c’est la troisième fois que vous êtes condamnés. Arrêtez de raconter n’importe quoi. Maintenant, vous êtes obligés de le mettre en page d’accueil. »»
L’avocat souligne également le caractère contraignant de cette décision : «Et c’est en exécution provisoire, c’est-à-dire qu’ils doivent le faire même s’ils font appel. Ils vont devoir payer ce qu’ils doivent et ils devront mettre cette information sur leur site à compter de la notification du jugement.»