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Thierry Henry refuse, le club plonge

En été 2018, Thierry Henry a refusé le poste d’entraîneur des Girondins de Bordeaux, une décision qui pourrait avoir précipité la chute du club. Après une gestion chaotique par Gérard Lopez et les fonds américains GACP et King Street, le club a été contraint de déposer le bilan, entraînant une descente jusqu’en National 2, une véritable catastrophe pour les supporters.

Selon Nicolas Paolorsi, coauteur de «Girondins de Bordeaux: Enquête sur une descente aux enfers», la situation aurait pu être différente si Henry avait accepté de succéder à Gustavo Poyet.

«En fait, quand tu parles avec Nicolas de Tavernost, c’est assez marrant parce qu’il a ce côté où c’est devenu un vrai passionné des Girondins en fait, au fur et à mesure du temps. Il est un peu obligé de vendre parce que les actionnaires lui disent qu’il faut vendre, car les Girondins c’est la seule filiale du groupe M6 qui est en déficit… Il faut vendre, et il y a cette opportunité qui se présent avec un montant colossal. Et puis, il y a cette opportunité de Thierry Henry. Là, tu as la passion qui reprend le dessus, et De Tavernost dit ‘on ne vend pas», a-t-il déclaré au micro de RMC.

Malheureusement, le refus d’Henry a mis un terme à cette lueur d’espoir. La passion des dirigeants a finalement cédé la place à la réalité économique, aggravant ainsi la situation du club.

Le dilemme de Nicolas de Tavernost

Vincent Romain, co-auteur du livre, souligne également que Nicolas de Tavernost était particulièrement réticent à l’idée de vendre le club à GACP, qu’il ne considérait plus comme un repreneur fiable.

«Thierry Henry s’était déjà engagé auprès de la Belgique pour être entraineur adjoint. Si Nicolas de Tavernost cet été-là est un peu fébrile, c’est aussi parce qu’il commence à avoir des signes, côté GACP, que ce n’est pas forcément le propriétaire idéal. De Tavernost, une de ses erreurs de com’, c’est qu’il a toujours promis que s’il vendait le club, c’était à des propriétaires sérieux, à des gens qui allaient faire progresser les Girondins», explique Romain.

Les incertitudes entourant GACP étaient de plus en plus visibles, et l’arrivée d’Henry représentait une occasion unique de redonner au club une direction claire.

«Il y avait eu plusieurs signaux d’alerte sur les mois précédents, indiquant que GACP n’était peut-être pas le candidat idéal. Et donc en plus, il y a Thierry Henry qui arrive, donc il se dit que c’est l’occasion ou jamais…», a-t-il poursuivi.

«La dernière fois qu’il avait fait signer un champion du monde, c’était Laurent Blanc, et ça avait super bien marché. L’histoire pouvait de nouveau s’écrire», ajoute-t-il.

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