Connect with us

Actualités

Real : «Ce qu’ils ont fait…», les confidences de Raphaël Varane

Published

on

Retraité depuis peu, Raphaël Varane s’est exprimé sur son passage au Real Madrid dans une interview accordée à L’Équipe. Arrivé à seulement 17 ans en provenance du RC Lens en 2011, l’ancien international français a trouvé dans la structure madrilène un environnement propice à son développement, bénéficiant d’une confiance précieuse envers les jeunes joueurs.

Dans son témoignage, Varane a exprimé sa gratitude pour avoir évolué dans un club qui valorise la patience et la formation.

«J’ai tout fait un peu plus vite que tout le monde. J’ai eu la chance d’arriver dans un club qui laisse le temps aux jeunes d’apprendre le très haut niveau et d’arriver à maturité physiquement», a-t-il déclaré.

Selon lui, le Real Madrid a su gérer la montée en puissance de jeunes talents comme Federico Valverde, Vinicius Jr. et Rodrygo, et il a appelé les autres grands clubs à s’inspirer de cette approche.

Varane a insisté sur le fait que, contrairement à d’autres clubs où les jeunes sont souvent surmenés, le Real Madrid prolonge le processus de formation.

«Ce qu’ils ont fait depuis des années, avec moi, (Federico) Valverde, Vinicius ou Rodrygo, c’est exceptionnel. Tous les grands clubs devraient copier le Real. Le club prolonge la formation, alors qu’ailleurs, les jeunes commencent de plus en plus tôt et se crament de plus en plus tôt. (…)», a-t-il précisé.

L’ancien défenseur a aussi évoqué son intégration au sein de l’équipe. «En débarquant là-bas, je ferme ma bouche et j’apprends à faire ce qu’il faut pour performer. Je suis une éponge, j’écoute, je reproduis.»

Varane a également souligné la nécessité de prouver sa valeur dans un rôle moins traditionnel. «Il m’a fallu des années pour démontrer que je pouvais être un défenseur de haut niveau sans être un défenseur à l’ancienne, intimidateur. J’étais dans un autre registre, un grand qui allait vite : quand j’ai commencé, il n’y en avait pas cinq. Aujourd’hui, c’est plus courant», a-t-il noté.

Cette évolution de son jeu, bien que difficile, a été récompensée par sa reconnaissance en équipe de France.

«Il a fallu le prouver et l’affirmer au plus haut niveau. C’est un aspect de mon jeu qui a mis du temps pour être valorisé en équipe de France. Quand ça n’allait pas, j’étais fragile, pas agressif, et quand ça allait bien, c’était la classe, il jouait en costume, ‘monsieur Propre’…» a-t-il conclu, illustrant ainsi le chemin parcouru et les défis surmontés.

Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *