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Raphaël Varane : «Ce match-là, je n’aurais pas dû le jouer parce que…»

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Après une carrière bien remplie, Raphaël Varane a choisi de tirer sa révérence en septembre dernier, mettant ainsi un terme à son parcours professionnel. À travers une interview émouvante accordée à L’Équipe, l’ancien défenseur central du Real Madrid et de Manchester United est revenu sur l’un des moments les plus marquants de sa carrière avec l’équipe de France : le barrage qualificatif pour la Coupe du monde 2014 contre l’Ukraine.

Dans cette double confrontation dramatique, l’équipe de France, menée 2-0 au match aller, avait besoin d’un exploit pour se qualifier. C’est dans ce contexte tendu que Varane, alors tout juste remis d’une blessure au genou, a fait un choix risqué mais décisif : jouer malgré la douleur.

«Autant que la victoire en 2018, ça reste mon plus grand souvenir. J’ai encore des frissons, rien que d’en parler… Ce match-là, je n’aurais pas dû le jouer», confie-t-il.

À l’époque, Varane souffrait toujours de son genou, fraîchement opéré après une blessure au ménisque.

«Après l’aller, j’étais prêt à quitter le rassemblement à cause de mon genou qui ne me laissait pas tranquille, juste après ma blessure au ménisque. Il gonflait, il était chaud, et après le barrage, d’ailleurs, je n’ai pas joué pendant deux mois. Ce jour-là, je mets clairement ma carrière en jeu.», admet-il.

Cependant, l’enjeu était trop grand pour abandonner ses coéquipiers. «La France a besoin de moi, le coach a besoin de moi… et je prends le risque», se souvient-il.

Avec courage, Varane s’était fait retirer du liquide de son genou et avait reçu un anesthésiant pour pouvoir disputer le match retour.

Ce sacrifice s’est avéré payant, puisque la France a remporté une victoire mémorable 3-0 au Stade de France, validant ainsi son billet pour la Coupe du monde 2014.

«On enlève le liquide, on met un anesthésiant, j’ai 20 ans, et je me dis allez, tant pis. J’en avais parfaitement conscience. Mais je n’ai pas de regret. Pour la France, je le referai toujours», conclut-il avec un sourire.

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