Après l’élimination prématurée de la Belgique lors de la Coupe du Monde 2022, Romelu Lukaku a du mal à trouver ses repères. L’avant-centre, qui a souvent été le pilier de l’équipe, a exprimé sa déception face à la performance des Diables Rouges, qui n’ont pas réussi à passer le premier tour. Ce désastre a laissé des séquelles, tant sur le plan personnel que professionnel.
Dans un récent épisode du podcast Friends of Sports, Lukaku a partagé ses sentiments ambivalents quant à sa carrière internationale. L’arrivée de Domenico Tedesco en tant que nouveau sélectionneur, en remplacement de Roberto Martinez, a ravivé ses doutes.
«Quand Tedesco est devenu coach et qu’il m’a rendu visite, je voulais lui dire que j’arrêtais. Mais il m’a dit qu’il avait besoin de moi. J’ai même encore hésité après ses deux premiers matchs, en Suède et en Allemagne, mais j’ai quand même dit oui», a-t-il confié.
Cependant, le chemin n’a pas été simple. Écarté depuis l’Euro 2024, où la Belgique a été éliminée en huitièmes de finale par la France (0-1), l’attaquant de Naples se retrouve à une croisée des chemins.
«J’espère que je pourrai retrouver ma passion pour les Diables. Le prochain objectif en équipe nationale est la Coupe du monde, qui a lieu dans deux ans. C’est une longue période», a-t-il déclaré.
Le prochain objectif pour la Belgique est la Coupe du Monde 2026, mais Lukaku reste prudent quant à son retour en sélection.
«Je ne reviendrai que si j’ai un bon sentiment. Dans ce cas, je vais reprendre un rôle de leader, mais il ne faut pas s’attendre à ce que je sois content quand on ne gagne pas», a-t-il insisté, soulignant l’importance de sa motivation personnelle.
Lukaku aspire à retrouver son rôle de leader au sein de l’équipe, mais il ne cache pas ses préoccupations concernant l’état d’esprit du groupe.
«Au niveau footballistique, ce groupe est déjà très loin, mais il n’a pas encore une vraie mentalité de vainqueur», a-t-il observé.
