Arrivé cet été au Milan AC, Luka Modric a rapidement conquis le vestiaire et les supporters par son influence, son intelligence de jeu et son humilité. À 39 ans, l’ex-star du Real Madrid a choisi de relever un dernier grand défi : ramener les Rossoneri au sommet.
Séduit par la vision de Massimiliano Allegri, revenu pour stabiliser un club en reconstruction, le Ballon d’Or 2018 incarne le symbole d’un Milan ambitieux.
«La principale raison pour laquelle j’ai choisi l’AC Milan, c’est la grandeur du club : c’est l’une des meilleures équipes du monde. Cette photo (où il porte un survêtement de l’AC Milan avec ses parents en étant enfant, ndlr) est un magnifique souvenir. Elle témoigne de la popularité de l’AC Milan à l’époque, notamment en Croatie. J’ai grandi en regardant votre championnat, et l’AC Milan était mon équipe préférée quand j’étais enfant, notamment grâce à Zvonimir Boban, qui jouait ici : c’était mon idole. Voilà pourquoi j’ai choisi l’AC Milan. Et cette photo est un merveilleux souvenir. La première fois que je suis venu ici pour signer le contrat, j’ai immédiatement senti que ce club était spécial. On ressent l’aura de grandeur qui émane du club : il a remporté sept Ligues des champions, deuxième derrière le Real Madrid. C’est tout dire. Tout ici est au plus haut niveau : les gens qui travaillent pour le club, les supporters, le stade…», avait confié Modric.
Encore en phase de préparation physique, le Croate a déjà montré qu’il pouvait changer le visage du jeu milanais. Allegri n’a pas tari d’éloges : «Il est là depuis 10 jours, il doit travailler. Il a eu 30 minutes, il en a joué 45. L’expulsion a bouleversé les plans, il aurait dû remplacer Musah, qui a joué 70 minutes après les 60 d’hier. Il doit améliorer sa condition physique, il est en retard sur les autres. Il faut apprendre de certains matchs. Notre force réside dans notre cohésion et notre souci du détail. Je suis satisfait du travail de ce mois-ci. La préparation est terminée et la saison commence, c’est le moment le plus amusant. J’ai eu très peu, voire aucun, de grands joueurs avec peu d’intelligence et d’humilité. Pour jouer à haut niveau, il faut être humble et intelligent. Modric, ce n’est pas à moi de le dire, est un joueur extraordinaire. J’ai été surpris par la performance de Jashari, car il travaillait peu avec le ballon et s’entraînait presque toujours seul. Nous devons progresser et travailler dur, pour améliorer notre condition physique et notre mental. Il ne faut pas trop s’emballer ; gagner des matchs est la norme à Milan.»