AC Milan : les révélations fortes de Modric sur ses ambitions

Après treize saisons légendaires au Real Madrid, Luka Modric s’engage avec l’AC Milan pour 2025/26. À 39 ans, le Croate, désormais porteur du numéro 14, retrouve un club qu’il admire depuis l’enfance.

«J’ai grandi en regardant le football italien, et mon équipe préférée a toujours été Milan. Mon idole était Zvonimir Boban [également milieu de terrain croate]. J’ai toujours eu un lien particulier avec l’AC Milan», confie-t-il.

Vainqueur de six Ligues des champions, Modric ne vient pas en Lombardie pour une retraite dorée : «Je suis optimiste pour la saison prochaine. L’an dernier, Milan a réalisé un excellent match [victoire 3-1] au Bernabéu, et nous devons trouver le moyen de retrouver ce niveau et de le maintenir le plus longtemps possible. Milan est l’une des meilleures équipes du monde. Ce club a remporté la Ligue des champions à sept reprises et ne peut se contenter d’une saison médiocre. Nous devons travailler dur pour amener Milan au plus haut niveau. J’aime gagner et je suis compétitif, c’est ce que je veux apporter à cette équipe. L’objectif minimum est de se qualifier pour la Ligue des champions, mais nous devons aussi viser la victoire.»

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Critiqué pour son âge, il balaie les doutes : «Je me sens chanceux d’être ici et je souhaite apporter ma passion, mon humilité et mon éthique de travail. J’apporterai mon expérience à Milan et je donnerai tout ce que j’ai pu pour continuer à faire ce que j’ai toujours fait tout au long de ma carrière. On attend beaucoup de moi, mais je suis prêt et impatient de relever ce défi.»

Enthousiaste à l’idée de collaborer avec Massimiliano Allegri, il plaisante : «L’entraîneur n’a probablement pas de bons souvenirs de moi ni de la finale de la Ligue des champions, où je l’ai battu [avec le Real Madrid], mais c’est du passé. Maintenant, j’ai hâte de le rencontrer et je suis heureux d’être entraîné par l’un des meilleurs entraîneurs du monde. C’est un vrai gagnant», a-t-il assuré.

Conscient que le collectif prime, il conclut : «Un joueur seul ne peut pas faire la différence. Il faut construire une équipe où les joueurs individuels peuvent donner le meilleur d’eux-mêmes», a-t-il ajouté.