Pablo Longoria, président de l’Olympique de Marseille, se retrouve dans une situation délicate après avoir accusé le corps arbitral de «corruption» suite à la défaite surprise de l’OM face à Auxerre (1-3). Ces accusations ont fait grand bruit et risquent d’entraîner une lourde suspension pour le dirigeant marseillais.
Daniel Riolo, dans After Foot, a commenté vivement la situation, critiquant le manque de réactivité de Vincent Labrune, président de la LFP.
Selon Riolo, Labrune est trop passif et n’incarne pas l’autorité nécessaire pour gérer la Ligue. Il déplore que l’autorité soit déléguée à des présidents de clubs puissants, comme Longoria.
«Le craquage de Longoria ? Excusez-moi, mais le patron du foot français ne doit pas parler aussi ? Le patron de la Ligue, des présidents, celui qui est élu par les présidents, celui qui incarne le foot français et qui doit gouverner normalement. Le mec ne dit jamais rien, à part passer un coup de fil à son patron pour savoir ce qu’il doit dire, il ne sert à rien, il est complètement perdu. Après un tel événement, un patron, ça sert à ça, taper du poing sur la table et représenter une autorité. Il n’y a pas de patron, parce que l’autorité a été déléguée au président d’un club tout puissant. La seule et unique merde de notre football c’est qu’on a pas de patron. Longoria quelque part, c’est un retour de porte dans sa tronche, plutôt que de rien dire au CA, plutôt que de toujours soutenir Labrune et de dire que tout va bien et que de penser qu’à sa petite deuxième place dans la championnat en pensant que l’institutionnel c’est pas important, que c’est pas important de taper sur la table pour tous les sujets, eh bien voilà ce qui t’arrive. Quelque part, c’est bien fait pour lui. C’est une espèce de karma» a-t-il lâché au micro de RMC Sport.
