Invitée au journal de 20 heures de TF1, Maître Marie-Alix Canu Bernard, avocate au Barreau de Paris et près la Cour pénale internationale, a réagi à la tourmente médiatique entourant son client, Kylian Mbappé. Alors que le joueur du Real Madrid fait face à des accusations sérieuses, sa défense a pris la parole pour clarifier la situation et défendre son honneur.
Kylian Mbappé a été visé par des accusations de la part d’une présumée victime en Suède, qui aurait cité son nom à la police de Stockholm.
Dans cet entretien avec TF1, Maître Canu Bernard a confirmé que des plaintes pour diffamation seraient bientôt déposées afin de contrer le harcèlement médiatique dont le capitaine des Bleus est victime.
«Il est particulièrement serein, mais il est en revanche totalement éberlué de voir cet emballement médiatique. Il ne comprend pas du tout ce qui peut lui être reproché de près ou de loin», a déclaré l’avocate, soulignant l’incompréhension de son client face à la tournure des événements.
Réaction face aux accusations
Dans les colonnes du Parisien, Maître Canu Bernard a approfondi son propos. «Quand vous êtes accusé de viol, c’est assez traumatisant. On se rapproche de quelqu’un qui connaît un minimum la justice sur ces thèmes. Il n’a pas besoin d’avocat, mais il est essentiel de réagir face à des dénonciations aussi graves.», a-t-il déclaré
Elle a insisté sur la nécessité de comprendre les raisons pour lesquelles une telle plainte a été déposée et médiatisée.
«Quand toute la presse se déchaîne, on se doit de rechercher les raisons pour lesquelles une telle plainte a été déposée et médiatisée aussitôt. Évidemment, on va saisir la juridiction compétente pour déposer une plainte en dénonciation calomnieuse ou pour dénonciation d’infraction imaginaire. On ne va pas laisser ces accusations sans réponse. On ne va pas laisser la place à des détracteurs qui cherchent à le dénigrer depuis des mois», a-t-elle affirmé.
Campagne médiatique
Maître Canu Bernard a également dénoncé une campagne médiatique qu’elle juge «très curieuse», émanant de sites peu fiables et anonymes.
«Il y a une grosse campagne qui sort de façon très curieuse, toujours par les mêmes vecteurs, des sites quasi anonymes ou des officines qui cherchent à le salir. Nous avons besoin de comprendre», a-t-elle conclu.