Alors que le Paris Saint-Germain affirme ne pas avoir eu connaissance du contenu des banderoles insultantes déployées lors du Classique PSG-OM (3-1), Véronique Rabiot exprime de sérieux doutes. La mère d’Adrien Rabiot, furieuse après les attaques personnelles visant son fils et son défunt mari, révèle avoir reçu des messages inquiétants avant même le match.
Des menaces avant la rencontre
Invitée sur la chaîne L’Équipe, Véronique Rabiot a remis en question la version du PSG.
«Je ne pense pas que ça soit orchestré, mais il y a une part de responsabilité évidemment. On ne peut pas rentrer des banderoles de cette taille sans que ça se sache. Ou alors le club est mal géré, mais on sait très bien que c’était connu à l’avance.», a-t-elle expliqué.
Elle a ensuite dévoilé des messages reçus sur Instagram avant la rencontre.
«Tout le monde le savait. J’ai reçu des messages où on me disait : ‘tu verras le traitement qu’on réserve à toi et ton fils. Le père va se retourner dans sa tombe’.», a-t-elle révélé.
L’OM s’associe à la plainte de la famille Rabiot
Face à la gravité des faits, l’Olympique de Marseille a décidé de porter plainte contre X, s’associant ainsi à la famille Rabiot.
Dans un communiqué officiel, le club phocéen a fermement condamné ces insultes.
«L’Olympique de Marseille condamne avec la plus grande fermeté les banderoles déployées et les chants injurieux, racistes et discriminatoires descendus des travées du Parc des Princes hier soir (dimanche), lors de la rencontre face au Paris Saint-Germain, a publié l’OM. Les attaques personnelles visant notamment Adrien Rabiot et sa famille sont ignobles et inacceptables.», a déclaré l’OM.
Le club a également tenu à apporter son soutien à Adrien Rabiot et ses proches.
«Le club, qui tient à apporter tout son soutien et sa plus grande solidarité à son milieu de terrain ainsi qu’à ses proches, annonce s’associer à la plainte déposée contre X par la famille d’Adrien Rabiot. Encore une fois, l’OM tient à rappeler qu’il continuera de se montrer intransigeant et inflexible contre tout propos injurieux à l’encontre de son club, de ses dirigeants, de ses salariés ou de ses supporters», a conclu la direction marseillaise.
