Le sélectionneur de l’Allemagne, la veille d’affronter le Portugal en demi-finales de la Ligue des nations, n’a pas caché son admiration pour les joueurs lusitaniens du PSG.
«Vitinha est un joueur qui est constamment en mouvement. Il est vraiment l’un des joueurs les plus constants», a encensé le sélectionneur de l’Allemagne, Julian Nagelsmann, mardi à la veille d’affronter le Portugal en demi-finales de la Ligue des nations à Munich.
Devant 65.000 spectateurs à l’Allianz Arena, l’Allemagne reçoit le Portugal, qui compte dans son groupe quatre des vainqueurs de la Ligue des champions avec le Paris SG samedi soir dans la même enceinte: le latéral gauche Nuno Mendes, les milieux de terrain Vitinha et Joao Neves – tous trois titulaires réguliers en Seleçao – et l’attaquant Gonçalo Ramos, moins utilisé.
«Je pense que le fait que trois joueurs du Paris SG puissent débuter la rencontre demain (mercredi), c’est un avantage et un inconvénient. D’un côté, il y a une équipe qui a été un peu plus mise à contribution qu’une autre», a estimé Nagelsmann.
«Je pense qu’ils ont peut-être aussi un peu célébré», a-t-il ajouté, avant de louer leur niveau de jeu. «Oui, ce sont tous les trois de très bons joueurs. Ils ont confiance en eux avec le titre qu’ils ont remporté, non seulement grâce à la finale, mais les semaines et les mois précédents. Ils ont montré du beau football, notamment les deux du milieu de terrain, ils sont difficiles à saisir», a souligné le sélectionneur allemand.
«On ne peut pas les mettre dans un moule, il y a beaucoup de mouvement»
«Vitinha est un joueur qui récupère beaucoup de ballons, qui est constamment en mouvement. Je n’ai pas vu les statistiques de la finale, mais au ressenti il a couru 14 kilomètres», a ajouté le sélectionneur.
«Maintenant, il est vraiment l’un des joueurs les plus constants, il a joué une super saison en Ligue des Champions et a une grande influence au PSG, mais aussi une grande influence sur les performances de l’équipe nationale», a poursuivi Nagelsmann.
Le sélectionneur allemand a prévenu : le Portugal joue de façon très similaire à celle de l’Allemagne. «Pas complètement mais de façon similaire. (…) Ils jouent énormément, il y a beaucoup d’improvisation. On ne peut pas les mettre dans un moule, il y a beaucoup de mouvement. Et ensuite, ils ont de bons moments où ils accélèrent le jeu, c’est ce qu’il y a de plus dangereux!», a-t-il conclu.
