Alors que le Real Madrid traverse une période délicate en ce début de saison, Carlo Ancelotti, souvent pointé du doigt pour les performances en demi-teinte de son équipe, a tenu à répondre à ses détracteurs en conférence de presse ce vendredi. L’entraîneur italien, connu pour son calme légendaire, a admis comprendre les critiques tout en rappelant sa détermination intacte.
Avec franchise, Ancelotti a reconnu la responsabilité qui incombe à tout entraîneur lorsque les résultats ne suivent pas.
«Je dois accepter cette situation car l’équipe n’est pas à son meilleur niveau. L’entraîneur est toujours le premier responsable dans le football. Je reçois beaucoup de critiques, peut-être que les gens sont fatigués de moi, mais je ne suis pas fatigué. Je suis toujours heureux et je comprends les critiques», a-t-il déclaré.
Cependant, loin de se laisser abattre, le technicien a expliqué comment ces critiques nourrissent sa volonté de redresser la situation.
«Parfois, les critiques sont un carburant pour essayer de faire mieux. Ce n’est pas un enterrement. Nous sommes toujours dans la lutte dans toutes les compétitions et nous devons être optimistes par rapport à nos problèmes», a-t-il poursuivi.
Des critiques qui touchent l’homme
Si Ancelotti se montre compréhensif envers les commentaires visant ses choix tactiques ou ses décisions sur le terrain, il admet que certains reproches plus personnels l’affectent davantage.
«Cela m’affecte quand on parle de l’homme. Si je fais un mauvais changement ou un mauvais choix dans mon onze de départ, c’est différent, mais ça fait mal quand on parle de l’homme. Dire à quelqu’un qu’il a fait une bêtise ou qu’il est stupide, il y a une différence», a-t-il affirmé avec émotion.
En dépit de ces attaques, l’ancien coach du PSG garde confiance en la qualité de son groupe et en sa capacité à surmonter cette période difficile.
«Nous avons un groupe de qualité et nous sommes convaincus que nous allons en tirer le meilleur. L’inquiétude se trouve à un niveau moyen. Il faut accepter les critiques et certaines sont justifiées. Après si vous me demandez la critique qui me dérange le plus, oui il y en a…», a-t-il conclu